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De Cayo Santa Maria à La Havane pour finir ce voyage à Cuba #9

Drapeau Cubain

Neuvième et dernière partie du récit du voyage à Cuba de Richard, parti fin avril 2016. Et si vous voulez commencer du début, découvrez ses précédents articles :
Partie 1 : La Havane Partie 2 : Maria la Gorda, 3 : Viñales4 : Playa Larga,  5 : Playa Giron ; 6 : Cienfuegos ; 7 : Trinidad ; 8 : Sancti Spiritus et Remedios.

Cayo Santa Maria

J’ai réussi à me tromper de route entre Remedios et Cayo Santa Maria. Passé Caibarien, je roule tranquillement et en profite pour regarder le paysage.
Mais je roule déjà depuis un bon moment et je suis toujours sur une route avec de la terre de chaque côté. Tout d’un coup je me réveille, je m’arrête et demande à un fermier si je suis bien sur la bonne voie pour Cayo Santa Maria. Il me répond que non, je suis sur la route de Cayo Coco, et qu’il faut que je fasse demi-tour. Au total j’ai fait 35km dans la mauvaise direction, soit 70km en trop, applaudissez-moi.

Après ce léger contretemps, je parviens à l’hôtel Playa Cayo Santa Maria. C’est un hôtel 5* (mais bas de gamme des 5*). Si vous souhaitez vraiment un 5* de haut standing, cela vous coûtera environ trois fois plus cher.

Il y a trois superbes piscines, une salle de sport, de massage, le wifi bien sûr, plusieurs restaurants, et une plage superbe. Personnellement je l’ai trouvé très bien pour le prix.
Le soir, je dîne au restaurant italien et me régale enfin (Cuba n’est pas vraiment une destination gastronomique).

Réservez à l’avance pour les restaurants à thèmes et insistez vraiment car c’est difficile d’obtenir une place. Allez-y très bien habillé, pas en maillot de bain et marcel, moi même j’ai lutté pour qu’ils m’acceptent. J’ai aussi été obligé de leur mettre la pression en leur montrant ma carte d’agent de voyage.

Réserve de Santa Maria
Réserve de Santa Maria

Santa Clara

Je repars pour Santa Clara et arrive à l’hôtel Los Caneyes. L’accueil est bon, la piscine sympa, et le change possible comme dans la très grande majorité des hôtels. C’est plutôt frais avec beaucoup d’arbres. Il y a une petite basse cour entre les allées, ainsi que de nombreux perroquets en cages.

Je commence à être vraiment fatigué du voyage (presque 20 jours). Je n’ai pas la force d’aller au centre de Santa Clara et je décide plutôt de faire une sieste en programmant la visite pour demain matin.

Arrivé dans le centre de Santa Clara le lendemain, ma 1ère impression est que cette ville n’est pas du tout attirante. Avec ses rues étroites en sens unique, occupées par les bicitaxis, les bus et camions polluants. La population occupe aussi la chaussée car les trottoirs sont très étroits, il est très difficile d’y circuler.

Je trouve enfin un emplacement pour me garer proche de la place centrale qui pour une fois, ne me semble pas très belle. Je sors du véhicule et là trois jeunes sur le trottoir me font signe que j’ai une roue de crevée à l’arrière, en effet…
Le véhicule étant garé en pente dans une rue très animée, je décide alors de remonter au volant et de sortir du centre en direction d’une rue plate et calme. La clé fournie est trop petite pour les boulons de la roue. Je saurais plus tard en restituant le véhicule, que c’était des embouts plastiques de décoration qu’il fallait retirer, ils sont couleur acier bien sûr. Je pousse donc jusqu’à une station-service pour faire regonfler le pneu et lui demande d’en mettre 30% de plus pour assurer mon trajet pour La Havane.

Entre temps j’ai décidé que j’allais écourter ma visite de Santa Clara « les ondes étant au négatif », et franchement je n’ai rien vu de joli ou d’attirant.
Le seul intérêt de cette ville est son côté historique. Les divers monuments à la gloire des révolutionnaires, l’attaque du train blindé, son musée de la révolution bien sûr.

Retour à La Havane

Je parviens à l’hôtel Saratoga sans faire un demi-tour, un peu de nez et un soupçon de chance sont de bons ingrédients. C’est ici que je rends mon véhicule de location, une berline rouge qui m’aura accompagné durant les 2000kms de ce voyage tout de même. La restitution se passe bien, j’ai bien fait de faire sur gonfler le pneu défectueux.

Arrivé à l’hôtel Valencia, bon accueil, la chambre est prête. Elle est très belle, je pose ma valise et vais prendre une douche, pas d’eau…
Je retourne à l’accueil et un employé commence à chercher la raison du problème. Après plusieurs essais, il me dit qu’il y a un soucis avec la pompe et que ça ne peut pas être résolu instantanément. Il me propose donc de changer de chambre, très bien. Mais cette chambre est située à 10m et fait partie de l’hôtel Comendador voisin, bien moins charmant malgré le fait que cet hôtel ait une étoile de plus.

Voitures américaines -Cuba
Rassemblement de voitures américaines à La Havane

Balade dans la ville de La Havane

L’après-midi, j’en profite pour aller flâner dans les rues de La Havane. Je m’arrête au bar O’Reilly situé dans la rue du même nom, c’est un très beau bar qui n’est pas pris d’assaut par les touristes, et vais ensuite réserver une table au paladar « el del frente » pour le soir. Ce paladar est l’endroit où j’ai le mieux mangé à Cuba (spaghettis aux fruits de mer, langoustes, crevettes, et poulpes). Il a une terrasse très agréable, les cocktails sont juste des œuvres d’art. C’est une très bonne adresse mais pensez à réserver à l’avance.

Le transfert du soir arrive 30mn avant l’heure prévue. Enregistrement du bagage et ça y est, c’est la fin de cette aventure à Cuba

C’est ici que s’achève mon récit, j’espère que vous avez apprécié la lecture des neuf chapitres autant que moi j’ai apprécié ce voyage. J’ai visité un bon nombre d’hôtel, testé le wifi en long en large et en travers, sans oublier les nombreuses excursions et visites qui m’ont quelque peu épuisé (cela c’est surtout ressentit sur la fin du voyage, je n’ai plus 20 ans), tout cela dans le but de pouvoir vous conseiller au mieux. N’hésitez pas à prendre contact avec Altiplano Voyage, nous pourrons ainsi construire ensemble votre circuit sur-mesure.

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