close
Keel Billed Toucan, from Central America.

1 – Les vestiges de la civilisation maya

Ces mayas ne finissent pas de faire parler d’eux. Il faut reconnaître qu’ils ont laissé bon nombre de vestiges grandioses n’ayant rien à envier aux civilisations plus tardives comme les aztèques.

Le Honduras ne fait pas exception aux autres pays d’Amérique Centrale et possède ses propres ruines mayas. La plus réputée est certainement la cité maya de Copan, située non loin de la frontière avec le Guatemala et classée au patrimoine mondial de l’Unesco. On peut y découvrir de nombreuses stèles décorées, un escalier possédant de très beaux hiéroglyphes, un terrain de jeu de balle, et même un réseau de tunnels traversant le site (partiellement ouvert au public).

2 – Une faune et une flore abondantes

Grâce son climat tropical qui alimente des forêts recouvrant environ 1/3 du pays, le Honduras possède une importante diversité de faune et de flore et plusieurs parcs naturels servant à la protection des espèces et leur observation.

Vous pourrez rencontrer notamment lors de vos ballades à pied ou en pirogue dans les mangroves : singes hurleurs, caïmans, tortues,  toucans et bon nombre d’espèces d’oiseaux tropicaux endémiques de ces régions.

Mention spéciale au jardin de Lancetilla, fondée en 1925 et qui abrite la plus importante plantation de mangoustaniers d’Amérique, ainsi que des palmiers, des orchidées et des bambous (oui des bambous en Amérique centrale) et une quantité considérable d’arbre fruitiers, attirant bon nombre d’oiseaux multicolores.

Le jardin de Lancetilla
Le jardin de Lancetilla

3- Des rencontres uniques avec des ethnies minoritaires

Le peuple Garifuna, qui vit aussi au Belize et au Guatemala, descend des esclaves noirs qui se sont installés au Honduras. Possédant leur propre langue, leurs coutumes et traditions, le tout aux fortes influences africaines,  ce peuple minoritaire est une des richesses du Honduras, symbole de l’ambiance afro-caribéenne si particulière à cette région du monde. Découverte de villages de pêcheurs, rencontres authentiques et ambiance on ne peut plus tropicale.

D’autres peuples minoritaires  aux origines précolombiennes vivent aussi au Honduras comme les Chortis, les Lencas ou les Mioskitos. La région située autour de la ville de Gracias est une excellente étape pour ceux et celles qui souhaitent rencontrer la population Lenca et découvrir des villages qui ont su conserver toute leur authenticité.

Peuple Garifuna
Peuple Garifuna

4- Les merveilles coloniales

Reconnaissables de loin par ce style si caractéristique et par la couleur des façades d’un blanc éclatant, les bâtiments d’inspiration coloniale sont nombreux au Honduras. On privilégiera la visite de l’ancienne capitale Comayagua, une étape paisible et peu connue permettant de découvrir quelques merveilles  architecturales au travers de ses “iglesias” notamment. La capitale en elle-même, Tegucigalpa dispose aussi de quelques bâtiments intéressants, structures religieuses ou édifices servant aussi au gouvernement comme le Parlement.

La capitale Tegucigalpa
La capitale Tegucigalpa

5- Ses îles et atolls paradisiaques

Le Honduras à la chance d’être baigné par les eaux des Caraïbes. Imaginez un tableau digne des meilleures cartes postales : plage de sable blanc, eau turquoise, cocotiers, et fonds marins remplis de poissons multicolores.

Trois îles sortent du lot au large des côtes du Honduras :

  • L’île de Roatan est la plus développée de la baie et offre des possibilités de plongée multiples ainsi que la découverte de villages traditionnels de pêcheurs.
  • La petite l’île d’Utila, qui propose une ambiance plus sac à dos pour les voyageurs. Les déplacements se font à pied ou à vélo et l’île propose tout un panel d’activité nautique.
  • La méconnue île de Guanaja. L’ambiance paradisiaque est de mise sur cette île ! Point de stations touristiques importantes ici, la majorité de la population se regroupe dans la ville de Bonacca (surnommé la Venise du Honduras !), le reste de l’île se partage entre végétation dense, petits villages de pêcheurs, plage de sable blanc et spots de plongée dans les récifs coralliens.

Enfin pour ceux et celles qui recherchent des terres plus sauvages encore, on ne peut que vous recommander les îles inhabitées de Cayos Cochinos, accessibles uniquement en bateau.

Laisser un commentaire