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Découverte de la perle des Caraïbes en Colombie #2

12Cartagena (10)

Suivez Claudine durant son voyage en Colombie.

Sur le Río Magdalena, la ville coloniale de Mompox

Suite au premier récit de mon périple en Colombie, je pars désormais en direction de Mompox !

En chemin, on s’arrête dans le village d’Aracataca. C’est où le célèbre auteur colombien Gabriel García Márquez a passé une partie de sa jeunesse.
Dans sa maison coloniale au mobilier d’époque, on retrouve des extraits de ses œuvres sur les murs, de jolies citations et bien sûr les explications sur le temps qu’il a passé ici.
Note : c’est un petit musée gratuit où la donation est volontaire.

Le musée du célèbre auteur colombien Gabriel García Márquez.
Le musée du célèbre auteur colombien Gabriel García Márquez.

Une halte hors du temps

Après 7h de route et une traversée en ferry, on arrive à Santa Cruz de Mompox. Ce lieu parait tellement reculé et coupé du reste du pays qu’on comprend que ses habitants aient décidé de simplement observer le temps passer. Installés dans leurs rocking-chairs, ils écoutent de la cumbia colombiana sortant d’énormes haut-parleurs.
Ils semblent ne se soucier de rien (sauf peut-être de se faire de la concurrence de musique tous les 5 – 10 mètres). C’est une philosophie à part Mompox. Il faut dire que la chaleur est tellement assommante, qu’on évite le moindre effort. Le village est petit mais on peut se déplacer en moto-taxi pour encore s’économiser !

A la découverte de Mompox.
A la découverte de Mompox…

Entre histoire et nature

La ville recèle de trésors architecturaux (anciennes maisons coloniales, jolies églises de styles et confessions variées, cimetière…) et artisanaux (nombreux ateliers d’orfèvrerie, ébénisterie…).
José, mon guide adore les anecdotes, chaque recoin de la ville en cache une qu’il se délecte de me raconter (quelle imagination !). D’ici, Simón Bolívar, « El Libertador », a initié le mouvement de libération de l’Amérique du Sud de la couronne espagnole.
Ensuite, je pars en chaloupe sur le Río Magdalena pour une excursion nature. Freddy nous montre de nombreux iguanes et oiseaux (cormorans, martin-pêcheurs, hérons…). Je regrette le bruit assourdissant de son moteur (pas très eco-friendly) qui effrait les animaux à notre passage… On arrive enfin dans la Cienaga de Pijiño (marais) avec une végétation flottante où des enfants jouent et se baignent. Sur le chemin du retour, nous assistons à l’un des plus beaux couchers de soleil que j’ai vu… une poésie.

A Carthagène, la perle des Caraïbes

De nouveau, je prends la route (6h au total) direction Cartagena de Indias pour retrouver les Caraïbes ! Je retrouve cette ville que je connaissais déjà, mais avec des couleurs encore plus vives.
Le tourisme étant l’une des ressources principales de la ville, des efforts pour les peintures et le fleurissement des balcons ont été menés. Il fait bon flâner, contempler l’artisanat ou boire un jus de fruits pressés en observant les passants sur un banc de l’une des nombreuses Plazas.
La capitale touristique du pays est très chic (et les prix sont extrêmement élevés) et dégage un je-ne-sais-quoi d’élégance. Pour une version plus populaire et simple, il suffit de se rendre dans le Quartier de Getsemani où les façades sont tout aussi colorées. Mais avec plus de street art et côté un peu plus « underground ». Grâce à ses nombreux pubs et restaurants, C’est le lieu de prédilection des backpackers qui n’y perdent pas au change en termes de charme.

Les ruelles colorées du quartier Getsemani.
Les ruelles colorées du quartier de Getsemani.

Un tour dans les Caraïbes

Etant si proches des Caraïbes, la tentation est grande pour profiter de plages paradisiaques… c’est pourquoi je pars sur l’une des îles du Rosaire pour savourer ce cadre délicieux !
On part en bateau le matin depuis le port de Carthagène et, après 40 minutes, déjà l’eau est plus claire pour devenir progressivement cristalline. On y est !
Sur cette petite île privatisée, les plages de sable blanc promettent un petit moment au paradis. On nous accueille avec un jus bien frais et une multitude d’options : transat au calme, sofa près du bar lounge, sortie plongée, balade en vélo, observation d’oiseaux, tour en bateau….

Masque & tuba de sorti!

J’opte pour le snorkelling ! Me voilà donc avec mon masque, mon tuba et mes palmes, à la recherche de Némo ! Nous faisons 2 spots distincts, clairement, le 2nd est meilleur : avec de plus jolis coraux, une eau plus lipide et une multitude de poissons colorés. La température de l’eau est parfaite, c’est un régal. Le déjeuner est bon et les plages sympas, bien que petites. Il est très frustrant de repartir si tôt dans l’après-midi (impossible de partir trop tard car la mer devient très houleuse) ; je conseille vivement de passer au moins une nuit sur place.

Les eaux cristallines des îles de Rosaire...
Les eaux cristallines des îles du Rosaire…

La Boquilla, un contact humain

Enfin, pour s’immerger dans un tout autre décor, je pars à La Boquilla, pour découvrir une réalité bien différente de la volupté bourgeoise de Carthagène.
Dans ce village afro-caribéen, on vit de la pêche, les rues sont faites de sable et les maisons commencent tout juste à avoir des toits. La vie semble simple et l’accueil est chaleureux. Après une explication sur les techniques de pêche, on part alors en canot dans la mangrove. Cette fois-ci, on pagaie, donc c’est beaucoup plus pratique pour observer tranquillement la faune locale, sans la déranger. J’aime ce paysage humide et la quiétude des lieux. Les pêcheurs au filet sont appliqués et nous offrent ainsi l’opportunité d’observer leur savoir-faire.

Les pêcheurs de la Boquilla.
Les pêcheurs de la Boquilla.

Vous découvrirez très prochainement la dernière partie de mon aventure en Colombie !

Pour en apprendre d’avantage sur la Colombie consultez nos articles blog :

Tags : carthagenerecits de voyagevoyage colombie

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