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Découvrez le carnaval de Barranquilla, événement populaire majeur en Colombie

En Colombie, le Carnaval de Barranquilla, est un carnaval dont la tradition remonte au XIX^ème siècle. Après celui de Rio de Janeiro, c’est le carnaval le plus important d’Amérique latine. En 2003, il a été déclaré comme Chef d’œuvre du Patrimoine Oral et Intangible de l’Humanité par l’UNESCO.

Origines du carnaval de Barranquilla

Le carnaval de Barranquilla tient ses origines du carnaval d’Espagne « importé » en Amérique Latine par les colons. Le premier carnaval organisé à Barranquilla remonte au XIX^ème siècle, alors que Barranquilla n’est qu’une petite bourgade. A l’époque, on avait « gracieusement offert » aux esclaves une journée de liberté pendant laquelle ils arpentaient les rues  tout en chantant, dansant et jouant de leurs tambours. En fait, le Carnaval de Barranquilla est le meilleur exemple de l’identité multiculturelle de la Colombie puisqu’il combine fête catholique ramenée par les européens, musique héritée des esclaves africains et cérémonies aborigènes. Aujourd’hui c’est une grande fête populaire qui réunit tous les colombiens.

Officiellement, il dure moins d’une semaine, mais comme partout où l’on célèbre le carnaval avec ferveur, celui-ci dure en réalité un bon mois, voire plus, si l’on tient compte des nombreux préparatifs. Liée au calendrier chrétien, la fête bat son plein en février (ou mars), pendant les quatre jours précédant le Carême. Lors des festivités, inutile de dire que toute la ville de Barranquilla vit au rythme des percussions et des parades multicolores, et que rien se saurait perturber cette folle ambiance !

4 jours de fête, jusqu’aux funérailles de Joselito Carnaval

A Barranquilla, le carnaval commence le samedi par la « Bataille des Fleurs ». C’est est un défilé populaire au cours duquel les « carnavaliers » s’affrontent joyeusement avec des fleurs. Suit la Grande Parade, pendant laquelle on danse la cumbia et le garabato. Le Mardi Gras, c’est le jours du défilé de la 84. Ce jour-là, la reine du Carnaval s’habille en noir, représentant ainsi la veuve principale de Joselito Carnaval, marionnette géante incarnant le carnaval. La belle, pleure alors son chagrin jusqu’à l’évanouissement, montrant alors tous ses talents de comédiennes. Enfin, le Mercredi des Cendres, Joselito Carnaval est enterré. Avec ses funérailles s’achève le carnaval, tout le monde pense alors « vivement l’année prochaine que cela recommence ! »…

Votre voyage en Colombie pour le Carnaval de Barranquilla

Envie de goûter à la formidable ambiance du carnaval de Barranquilla ? Demandez-moi de vous organiser un voyage sur-mesure 🙂 Je vous proposerai un circuit vous permettant à la fois de découvrir les incontournables de Colombie, et de profiter pleinement de cet événement haut en couleurs.

Je me ferai une joie de vous préparer un voyage correspondant à vos envies. Vous pouvez m’appeler au 04 57 09 80 01 ou m’envoyer un mail via l’adresse suivante : samuel@altiplano-voyage.com

Notre carnet de voyage au Japon.
Lors de notre escale à Kyoto (carnet de voyage « Kyoto et ses environs » – partie 5), nous avons particulièrement apprécié la douceur de vivre de la petite ville de Nara, le marché coloré de Nishiki et la beauté du sanctuaire Fushimi Inari (à la hauteur de nos attentes).

Koya, la montagne sacrée

11ème jour
Pour atteindre le Mont Koya depuis Kyoto, il faut alors compter environ trois heures via Osaka et emprunter divers moyens de transport.

Nous commençons donc par la visite du temple bouddhique Kongobu-ji, le temple principal de la secte shingon. Imposant, il abrite un pavillon décoré de magnifiques fusuma peints (panneaux coulissants) et le plus grand jardin zen du Japon. À l’intérieur, tout le monde s’active alors pour préparer l’anniversaire de Kobo Daishi (le 15 juin), le moine qui a établi l’école shingon du bouddhisme ésotérique au IXeme siècle à Koya San. Ainsi il est l’une des figures religieuses les plus vénérées du Japon.

Puis direction le monastère Ekoin où un moine nous accueille et nous conduit dans notre chambre traditionnelle japonaise. Au mont Koya, les hébergements se font uniquement dans des monastères. La nuit en shukubo fait partie intégrante de la découverte du mont Koya et de ces différentes facettes. On y dort sur un futon et y déguste une cuisine végétarienne bouddhique shojin-ryori. Les salles de bain sont communes, comme dans la plupart des ryokan.

Notre visite se poursuit au temple bouddhique Okuno-in, entouré d’un immense cimetière au cœur d’une forêt de cèdres centenaires. Certains sont classés trésors nationaux. Une ambiance particulière règne en ce lieu spirituel et apaisant. Après avoir franchi plusieurs ponts, nous atteignons le Torodo (pavillon des lanternes) où deux lampes brûlent depuis plus de neuf-cent ans! À l’arrière, se trouve le mausolée de Kukai où, selon la légende, Kobo Daishi continue à méditer. Les moines lui apportent chaque jour plusieurs repas.

Sur le chemin du retour, nous nous imprégnons de cette ambiance poétique et sereine. Nous sommes toutes petites face à l’immensité de la forêt de cèdres. Les tombes sont envahies par la mousse et les statues des Jizo veillent sur le repos des disparus et de leurs âmes.

Retour au monastère pour une séance de méditation Ajikan avec le moine Mashi qui nous initie aux techniques de respiration nécessaires à cette méditation. C’est détendu que nous dégustons notre repas végétarien composé, entre autres, de tofu goma et de tofu koya.

À la tombée de la nuit, nous retournons au cimetière avec le moine Mashi pour une visite riche en enseignement. Un moment inoubliable à la lueur des lanternes qui éclairent les sentiers…

12ème jour
Le lendemain matin, réveil aux aurores pour assister à la prière. Les moines récitent (ou plutôt chantent) des sutras devant une image du Bouddha pour lui rendre hommage puis ils remercient les ancêtres. Une expérience donc unique et incroyable !

Nous assistons ensuite à la cérémonie du feu Gomakito lors de laquelle le moine supérieur brûle les vœux des fidèles. La fumée les emporte pour qu’ils se réalisent. La veille, nous avons, nous aussi, remis nos vœux sur des petites plaquettes de bois qui ont été brûlées lors de cette cérémonie.

Conseil Altiplano : nous vous recommandons fortement cette nuit en monastère car seuls les hôtes des shokubo peuvent participer aux offices. Le mont Koya est une expérience unique à vivre lors d’un voyage au Japon.

Dernière étape de nos aventures : l’île de Naoshima !