Suivez Claudine dans son voyage en Colombie.
Me voilà de retour en Colombie ! Quel plaisir de retrouver ce pays si accueillant. Une fois encore, j’ai été charmée par les paysages, l’architecture et la culture.
Mon circuit s’est articulé autour de deux régions principales : la côte Caraïbes et la Cordillère Orientale Nord.
Dans la capitale des Andes
Santa Fe de Bogotá, perchée à 2600 mètres d’altitude, est à la fois contemporaine grâce à ses quartiers chics et ses infrastructures. Notamment le « transmilenio », le bus-tramway local en ligne depuis 2 ans, mais aussi coloniale grâce au quartier piéton coloré de La Candelaria.
C’est une ville animée, mais pas grouillante, vivante mais pas trop bruyante. Ça me plait !
Je commence ma découverte par le marché de Paloquemao, au sud de la ville, dans un quartier populaire de la capitale. Tous ces fruits inconnus et ces immenses légumes ravissent mes yeux et mes narines. C’est un plaisir de sillonner les allées, échanger avec les marchands et bien sûr, gouter toutes ces saveurs.
Un conseil : rendez y vous tôt (après 10h, il y a beaucoup de monde) et prenez votre petit-déjeuner sur place ! Je recommande particulièrement cette étape afin de s’imprégner de l’ambiance locale.
Pour une autre vue d’ensemble, je grimpe en téléphérique sur la colline du Monserrate, où je peux contempler la ville s’étendant sous mes pieds.
D’un côté, la forêt, de l’autre, la jungle urbaine ! Le ciel est dégagé, on peut dire que je suis gâtée par le temps ; Bogota a la réputation de pouvoir avoir les 4 saisons en une journée !
Après-midi placée sous le signe de l’histoire
Ensuite, je déjeune dans le restaurant « La Escuela Taller » où les étudiants assurent la cuisine et le service, délicieux ! La fondation est installée dans une maison typique entièrement rénovée, mélangeant l’architecture coloniale et moderne. C’est une école prenant en charge des jeunes issus de milieux défavorisés qui propose également des ateliers (marché + cours de cuisine, ou ébénisterie) pour les visiteurs. Excellente formule pour un tourisme plus engagé.
L’après-midi est partagée entre : des balades dans les ruelles et les places coloniales (la fameuse Plaza Bolivar entourée de bâtiments emblématiques dont le palais présidentiel). Ainsi que des visites de jolies églises, du musée des costumes traditionnels et de la Fondation Botero. Mais aussi de quelques découvertes gustatives : les obleas (2 petites galettes garnies de dulce de leche), l’aromática (sorte de thé aux plantes) et les divers jus de fruits frais, miam !
Sur la Côte Caraïbes, vers la Sierra Nevada de Santa Marta
Après l’agitation de la capitale, je me rends vers Santa Marta (au Nord du pays). Ainsi les gens adoptent la désinvolture et la nonchalance propres à la côte Caraïbes.
Moment de déconnexion totale à Palomino ; ce petit village en bord d’océan offre de charmants petits hôtels. Ils sont composés de bungalows construits avec les techniques de constructions et les matériaux locaux. Ce parfum de plage déserte et de détente me remplit le cœur. Je suis sous le charme de l’accueil chaleureux, du repas exquis (à base de poisson frais cuisiné avec du lait de coco dans une feuille de bananier) et du coucher de soleil spectaculaire.
Rando au Parc Tayrona
Après le réconfort, l’effort ! Je sue à grosses gouttes en grimpant au village de Pueblito, dans l’extraordinaire Parc Tayrona.
Il y a 3 heures de montée pour rejoindre ce lieu sacré des Indiens Koguis. Mais le plus difficile c’est surtout la chaleur, il fait tellement lourd ici…
On chemine à travers une végétation luxuriante (palmiers, cacao, bananiers…).
Un bon guide est c’est parti
Mon guide anthropologue est un puits de connaissances, il m’explique l’histoire des civilisations, les mouvements de populations, les techniques de cultures et le mode de vie à travers les siècles. Avant d’entrer sur le site, nous prenons un temps de pause pour faire une sorte d’offrande au lieu et demander la permission pour le visiter.
Pueblito est composé de quelques maisons traditionnelles Koguis et de divers plateaux où ont lieu des cérémonies sacrées. On s’imprègne assez facilement des croyances et de l’esprit des lieux. On redescend ensuite dans un paysage constitué d’énormes rochers (de 3 à 10 mètres de diamètres !) tous polis par l’érosion (surtout l’air mais aussi l’eau).
Les Indigènes ont rajouté quelques pierres plus petites pour façonner des chemins. Ça descend raide (genoux fragiles s’abstenir) mais c’est magnifique (en cas de pluie, un autre sentier est emprunté). Après 1h30, on arrive enfin au Cabo San Juan, où ces énormes roches bordent la plage ou se baignent dans l’océan… impressionnant ! Là, nous retrouvons donc les touristes, le camping, le restaurant.
Note : Généralement les personnes font seulement la balade le long de l’océan. Seuls les plus braves (!) se lancent vers Pueblito car cela représente près de 7h de marche au total.
Un petit plouf bien mérité
Après un jus de fruits de la passion et un bon déjeuner à base de savoureux poisson, nous partons pour une trempette – bien méritée après cette longue marche. Direction Playa Escondida puis à La Piscina, plages où l’eau est douce et calme. Le retour se fait alors à travers à travers la mangrove, la palmeraie, la forêt et le long de plage d’Arrecifes. Les hautes et violentes vagues justifient donc les panneaux de baignade interdite.
Nous passons à côté du spot de snorkelling où l’on peut admirer de jolis coraux, des langoustes et autres poissons colorés (ça sera pour une prochaine fois).
J’emporte donc avec moi le souvenir d’un parc riche en paysages à couper le souffle ; expérience inédite.
Découverte de la Sierra Nevada
Nouvelle aventure, en montagne cette fois-ci. Après la côte, je monte dans la Sierra Nevada, direction Minca, petit village tranquille.
Ainsi je découvre des sites naturels préservés (rivière de Pozo Azul et une belle cascade), avec mon guide, expert en observation d’oiseaux.
Je m’émerveille donc devant ces volatiles au plumage coloré. Dès le matin, depuis mon écohabs (petite cabane au cœur de la nature), je les entends siffloter. Quel bonheur alors de prendre mon petit-déjeuner sur la terrasse surplombant la forêt ! Le cadre verdoyant est préservé, c’est très agréable.
Un petit café
C’est là qu’est cultivé le café. Son goût est différent de celui de la région « officielle » du café en Colombie (vers Armenia-Manizales-Pereira). Mais je le trouve très bon. Je visite une finca qui m’explique tout le processus de préparation.
Je quitte la région de Santa Marta après un rapide tour dans sa capitale constituant la station balnéaire préférée des Colombiens. C’est une ville avec beaucoup de constructions pour les touristes mais elle conserve en centre-ville colonial et offre une belle marina en bord de mer.
En attendant la suite de mon périple, je vous invite à jeter un œil à nos nombreux circuits sur-mesure en Colombie et à nos autres articles sur la Colombie !
La deuxième partie de mon voyage est désormais disponible !