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Voyager à Cuba d’est en ouest, à la découverte de l’histoire cubaine

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Parti à Cuba en juin 2019 afin de vous dénicher perles et bons plans pour votre prochain voyage à Cuba, je vous raconte mon expérience. Cette fois, je vous emmène à la découverte d’un Cuba différent, un voyage d’est en ouest.

Arrivé à La Havane le 1er juin en basse-saison, j’aurais aimé atterrir directement à Santiago. Cependant la compagnie aérienne qui dessert la capitale de l’Oriente n’effectue pas de rotation ce mois-ci. Je vais donc prendre le bus qui effectue la ligne La Havane–Santiago. Le trajet a duré 16 heures, ponctué de nombreux arrêts. Heureusement, les sièges sont confortables et sont fortement inclinables. J’étais le seul touriste dans le bus donc l’ambiance était très locale.

Au cœur de l’histoire de Santiago

À Santiago, Roxana, guide francophone, m’accueille pour commencer l’excursion « Conociendo la capital del Caribe ». Elle arrive en avance avec un grand sourire et une superbe voiture américaine. Cette visite est essentielle pour comprendre les différents aspects de Santiago et son histoire mouvementée. Nous voici donc partis dans les rues de Santiago. Nous débutons par le Fort San Pedro de la Roca, la Loma de San Juan et le quartier Vista Allegre.

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Roxana et la voiture américaine

Ensuite, Roxana m’emmène sur la Plaza de la Revolucion puis dans le cimetière Santa Ifigenia. Toutes les 30 minutes, vous pouvez y voir la relève de la garde. Je prends le temps d’observer la démarche des soldats sur un air de musique cubaine. Dans ce cimetière reposent Compay Segundo, Carlos Cespedes « le père de la patrie », ainsi que Fidel Castro. Sa tombe est en forme de grain de maïs, soit dit en passant. Vous trouvez également le mausolée de José Marti, héros de l’indépendance et créateur du parti révolutionnaire cubain  en 1892.

Après cela, je visite le musée du Rhum, suivi d’une sympathique dégustation. Enfin, nous terminons le tour par la visite de l’ancienne caserne de la Moncada. Elle fut attaquée par Fidel Castro et 128 de ses hommes. Nous découvrons de façon détaillée comment s’est déroulée l’assaut qui s’est finalement soldé par une défaite.

J’ai adoré cette excursion qui aborde les différentes périodes importantes qui ont marqué l’histoire de cette ville chaleureuse très caribéenne.

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Le monument José Marti à Santiago

Le massif de la Gran Piedra, entouré de verdure

Le lendemain, un changement de décor s’impose. En possession de ma voiture, je pars visiter le massif de la Gran Piedra. Cette escapade me permet de perdre quelques degrés, Santiago étant la ville la plus chaude de Cuba, 38° ce jour-là. J’atteins un très beau point de vue d’où nous pouvons observer la région sur 360°. Entouré de montagnes et collines verdoyantes, je prends un agréable bol d’air frais. Je ne me lasse pas de cette vue apaisante.

En chemin, profitez-en pour vous arrêter au site « Ave del Paraiso ». Cette grande plantation de fleurs est une charmante découverte. Disposées en terrasses successives, ces fleurs sont destinées à alimenter les fleuristes de Santiago. Les Cubains de la plantation vous accueillent avec un grand sourire.

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Au massif de la Gran Piedra
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À la plantation de fleurs Ave del Paraiso

Baracoa, une ville coloniale rafraîchissante

Ville la plus tropicale de l’île, Christophe Colomb la découvre en 1492. Baracoa est ainsi la plus ancienne colonie espagnole de l’île. La ville reste isolée du reste de l’île jusqu’en 1960, date à laquelle fut construite la route qui la relie à Santiago « la Farola ». Capitale du cocotier et du cacaotier, vous pouvez profiter de votre venue pour visiter des plantations.

Durant mon séjour à Baracoa, je décide de me rendre au parc Alejandro Humboldt. Je découvre alors la flore et la faune locale, dont les célèbres oiseaux cubains « le tocororo ». Ces oiseaux aux couleurs du pays ont la réputation de ne pas pouvoir vivre en cage. Comme je les comprends ! J’ai également la chance d’admirer le zunzuncito, le plus petit colibri au monde.

Ensuite, me voici parti pour le canyon de Yumuri. Je commence par la visite d’une plantation familiale de cacao. J’assiste alors au processus de transformation du cacao en chocolat, suivi d’une dégustation. Ensuite, j’embarque à bord d’une cayuca, une barque traditionnelle à fond plat, pour remonter le canyon de Yumuri dans un superbe cadre. S’ensuit un déjeuner dans une paillote de la plage Manglito, puis d’un temps libre pour profiter de cette belle plage tranquille.

Ces excursions, destinées aux amoureux de la nature et de la tranquillité, se réalisent avec des guides francophones très compétents.

N’oubliez pas de visiter l’église Nuestra Señora de la Asuncion, sur la place principale de Baracoa. Vous y voyez la croix « Cruz de la Parra », plantée par Christophe Colomb en 1492. Il s’agit de la dernière des 29 croix plantées par Christophe Colomb, encore conservée.

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La plage de Manglito
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À la plantation de cacao

Gibara, la Villa blanca

Pour atteindre la ville, j’emprunte la plus mauvaise route que j’ai pu voir à Cuba. Il y a une portion de piste de 100kms.

Surnommée « la Villa Blanca » en raison de ses maisons blanches, Gibara est un ancien port de l’industrie sucrière. Cette ville très tranquille parait coupée du monde.
Vous pouvez accéder à la playa blanca située de l’autre côté de la baie en vous rendant au centre Nautica. Vous pouvez ainsi prendre un catamaran ou un bateau qui assurent les liaisons quotidiennes. Cette étape se destine aux personnes qui souhaitent trouver du calme et de l’authenticité.

Je profite ensuite d’une escapade balnéaire à Guardalavaca pour une journée de repos bien méritée.

Bayamo, une ville riche en histoire

2ème ville fondée à Cuba après Baracoa, Bayamo est une ville importante dans l’histoire cubaine. Depuis le très bel hôtel colonial où je réside, j’ai vue sur la plaza de la Revolucion d’où est parti le soulèvement contre les Espagnols en 1868, initié par Carlos Manuel de Cespedes, « le père de la patrie », qui affranchit tous ses esclaves.
La ville a vu naître Pedro Figueredo dit « Perrucho ». Celui-ci composa en 1902 l’hymne national cubain, « la Bayamaise », inspiré de « la Marseillaise ». Son ancienne maison se trouve à côté de l’hôtel colonial.

Bayamo est une ville emprunte d’histoires, très intéressante. Vous ne croiserez pas beaucoup de touristes ici. Pour ma part, je n’en ai vu aucun. Une belle rue piétonne part de la plaza de la Revolucion et constitue le lieu de rencontre des Bayamais. C’est une très belle étape authentique avec, comme toujours, un excellent accueil des habitants.

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Plaza de la Revolucion
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Camaguey, la ville des églises

Il est agréable de découvrir Camaguey et de se perdre dans ses dédales de rues. C’est la seule ville de Cuba où les rues ne sont pas parallèles. « Pourquoi ? » me demanderez-vous. Cela leur permettait de mieux se défendre contre les attaques des pirates. Camagueyne ressemble à aucune autre ville cubaine. Il y a beaucoup de places avec de belles églises qui ne demandent qu’à être découvertes.

Allez déguster un excellent mojito à la Casa del Cambio, sur la place Agramonte. Ensuite, rendez vous à la Casa de la Trova où des groupes musicaux se produisent tous les jours. Vous pouvez aussi vous rendre tôt le matin au mercado agropecuario où se vendent en gros fruits et légumes. Prévoyez de la petite monnaie si vous souhaitez en acheter. Je vous conseille de manger au restaurant « El Melange » où vous pourrez déguster un excellent Ceviche. De plus, le patron parle français.

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Eglise de Nuestra Señora de la Soledad
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Plaza Igniacio Agramonte

Santa Clara, au plus près des Cubains

Santa Clara est une ville historique importante dans l’histoire récente de Cuba. C’est là où s’est déroulée l’attaque du train blindé par le Che et ses hommes. Elle fut décisive pour la réussite de la révolution. Vous pouvez d’ailleurs visiter le musée et le mémorial Che Guevara. Le joli parc Leoncio Vidal est la place principale et le cœur de la ville, allez prendre un verre en terrasse à l’hôtel Central.
Santa Clara une ville peu touristique, mais très authentique pour ceux qui souhaitent s’immerger dans le quotidien des Cubains.

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Le Mausolée du Che
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Le site de l’attaque du train blindé

Matanzas, une ville d’artisans

Matanzas est une ville coloniale récemment rénovée. Vous pouvez y visiter la Plaza de la Libertad avec le théatre et l’hôtel Velasco. Prenez le temps de vous rendre au museo farmaceutico, pharmacie fondée en 1882 par un français. Puis continuez votre chemin jusqu’à la Catedral de San Carlos Borromeo, le teatro Sauto et la Plaza Vigia. Sur cette place, vous trouvez la maison d’édition unique à Cuba qui crée des livres de façon totalement manuelle.

Vous pouvez aussi emprunter les quais du Rio San Juan pour découvrir les ateliers d’artistes locaux puis continuer votre découverte en empruntant la jolie rue piétonne. Tout comme Bayamo, c’est une ville un peu oubliée du tourisme et qui ne demande qu’à être découverte. Comme toute étape peu parcourue par le tourisme, elle est très authentique et ses habitants toujours heureux de voir du monde.

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Plaza de la libertad

À 25 km de Matanzas, vous pouvez découvrir le parc naturel de la Arboleda, situé au bord du rio Canimar. Vous pouvez louer des bateaux, pédalos, kayaks, monter à cheval, emprunter des sentiers de randonnées, observer la faune et la flore, vous baigner, profiter des hamacs et, bien sûr, déjeuner sur place au restaurant. La flore est très diversifiée. Il y a, entre autres, beaucoup de manguiers, et des palmiers royaux. Cet endroit n’est pas connu et vous ne devriez pas y croiser beaucoup de touristes européens.

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La Arboleda

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur Cuba, je vous invite à lire :

Vous pouvez également me contacter si un voyage sur-mesure à Cuba vous intéresse.

Tags : histoirerecits de voyagevoyage cuba

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