Suivez Claudine, durant son voyage en Colombie.
Cette année, je suis allée découvrir de nouvelles régions incroyables en Colombie ! Au programme : les Andes, l’Amazonie et la région désertique de La Guajira, un régal !
Colombie – La Cordillère Occidentale
Mon arrivée à Santiago de Cali, la « Succursale du ciel »
On entend souvent « Cali est loin d’être incontournable ».
Il est clair que Bogota, avec son somptueux musée de l’or, ou encore Medellin, avec ses œuvres de Botero, n’ont rien à lui envier au niveau culturel.
En revanche, si vous voulez découvrir l’âme des Colombiens et leur passion pour la danse, alors oui, Cali est un must-see !
Alors voilà, j’ai testé pour vous le cours de salsa privé ! Le prof a été très patient pour nous enseigner cette version propre à la ville qui n’a rien à voir avec la salsa cubaine. Bon, je ne suis pas devenue pro, mais j’ai ressenti une vraie amélioration. Je me suis, en tout cas, bien imprégnée de ce qui fait la fierté des Colombiens. Il est vrai que le rythme est dans leur peau, il transpire… et ça devient contagieux !
« Tu ne peux pas visiter Cali sans voir de la salsa « en vivo » (en live)! » me disent les locaux. Alors c’est parti pour une soirée musicale au bar Punto Baré ! On se laisse totalement emporté par cette ambiance festive. De toute façon, on ne peut qu’être subjugué lorsque l’on admire cette salsa dansée par les Caleñas. Elles sont réputées pour être les femmes les plus belles au monde…
Flâner dans la ville
En journée, j’ai adoré flâner dans les ruelles du petit quartier plein de charme de San Antonio, à la fois chic et bohème. En centre-ville, je me balade entre toutes ses statues de chats colorées et bariolées de la Plaza del Gato. Plus loin, du côté de la Avenida Colombia, on retrouve les chattes, très élégantes et décalées !
J’arpente ensuite la colline du centre-ville avec ses boutiques d’artisanat. Enfin, je grimpe (en voiture cette fois, il ne faut pas abuser non plus) au Cerro los Cristales. De là, je contemple la statue du Cristo Rey, haute de 26 mètres et la vue panoramique sur cette métropole tentaculaire. Bon, c’est pas Rio, mais ça en impose quand même et c’est emblématique de la ville.
Côté gastronomie
Du côté des papilles, je goute la formule midi « ejecutivo » : un plat du jour, accompagné d’un jus de fruit frais (je choisi celui au lulo – miam) et d’une soupe (incontournable, à chaque repas) pour seulement 7 000 COP (2€). Aujourd’hui, c’est poisson et riz à la sauce coco, simple mais bon. En fin de journée, découverte de la chulada : une coupe de fruits monstrueuse avec de la glace et du lait concentrée… Je prends la plus petite version mais elle est énorme, et, avec tous ces ingrédients, je vous laisse imaginer ! C’est du plaisir en coupelle ; j’apprécie ce succulent panache de fruits, tous aussi colorés qu’exotiques.
Escale à Popayan, la ville blanche
Après 2h de route (chauffeur de bus à la conduite sportive de rigueur), j’arrive dans une ville à taille humaine : Popayan. Cette petite ville coloniale possède un vrai charme avec ses façades blanches, ses nombreuses églises et sa grande place centrale. C’est une jolie étape pour les passionnés d’histoire qui peuvent facilement replonger dans le riche passé de cette ville devenue très universitaire. Derrière la Plaza de Caldas, c’est le marché où je trouve un joyeux bazar ; on vend de tout, de l’égouttoir au smartphone en passant par les jouets en plastique et les bonbons. C’est la joie de la culture latino que j’aime tant. Et je reconnais bien là l’ambiance colombienne : musique à chaque coin de rue, dans chaque véhicule, dans chaque boutique, à toute heure du jour et de la nuit (je recommande vivement les boules quiès aux personnes ayant un sommeil léger)…
Une vue à ne pas louper
En fin de journée, je grimpe (à pied cette fois-ci !) sur la colline « Morro de Tulcan » pour admirer un chouette coucher de soleil. On nous dit qu’à la nuit tombée, il ne vaut mieux pas circuler au-delà de la 7ème rue, alors nous ne traînons pas plus longtemps. Et oui, la Colombie est devenue sûre, mais il faut toujours respecter quelques règles élémentaires de prudence. Du coup, on file dans un restau qu’on nous a vivement recommandé pour entrer dans le vif du sujet au niveau gastronomie locale : la bandeja paisa. Le plat emblématique colombien tient au corps, c’est le moins qu’on puisse dire : riz, bœuf haché, haricots rouges, bananes plantains frites, gras de porc frit (appelé « chincharron »), galette de bananes frites, chorizo, tomates, œufs frits, avocat – vous avez compté le nombre de fois où le mot frit est ressorti ? – tout ça en quantité gargantuesque ! Le challenge est presque gagné mais je laisse le chincharron, trop gras à mon goût. Ça y est, je suis presque colombienne.
A très vite pour la suite de mes aventures, du côté des sites mystiques de San Agustin!
La Colombie vous attire ? Consultez nos autres articles pour apprendre à connaître ce magnifique pays :
Que pouvez vous nous proposer sur la période octobre ?
Bonjour,
La période autour du mois d’octobre est souvent pluvieuse en Colombie. C’est aussi celle où vous trouverez d’excellents tarifs au niveau de l’aérien. Si vous avez des impératifs à cette période, privilégiez les régions telles Cali ou l’Amazonie. C’est aussi l’opportunité de voir se colorer les magnifiques bras de la rivière Cano Cristales, simplement sublimes avec ses 7 teintes différentes! Si vous arrivez légèrement plus tôt (fin septembre), vous pourrez voir les baleines, du côté de Nuqui (Choco). Je vous invite à me contacter pour un programme et un devis personnalisés! Claudine@altiplano-voyage.com ou au 04 57 09 80 06.