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Spécial Halloween ! Les anecdotes de voyage de l’équipe Altiplano

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C’est Halloween ! Pour l’occasion, l’équipe Altiplano Voyage a décidé de vous partager ses moments les plus effrayants, les plus dégoutants ou surprenants, vécus durant leurs différents périples de par le monde. Bonne lecture et ne dévorez pas trop de bonbons durant les festivités !

Samuel – Manger des insectes à Bangkok

« Je ne suis pas facilement effrayé par les insectes que je peux croiser au quotidien. Même la grosse araignée qui sort de sa cachette à 22h le soir, pour monter en plein milieu d’un mur blanc ne me fais que très légèrement sursauter. Mais je dois reconnaitre qu’à l’idée de manger des insectes, ma gorge se noue, la nausée me gagne et la sueur commence à perler sur mon front.

Pourtant j’ai dû dépassé ce dégout durant mon voyage en Thaïlande. Durant un après-midi enfiévré dans la mégalopole de Bangkok, je suis tombé sur un petit restaurant de street food  fort sympathique à première allure. Ne comprenant pas un mot de thaïlandais et le cuisinier ne connaissant pas non plus un mot des langues de Shakespeare et de Molière, je me retrouve à communiquer avec des gestes. Je lui désigne ce qui semble être de loin des nouilles frites.  Je ne me doute pas de ce que l’on va me servir.

Grosse surprise, c’était un assortiment de sauterelles, de chenilles et d’araignées grillées. Je demande au cuistot des explications, et celui-ci acquiesce. Visiblement, c’est bien ce que j’ai commandé. Il ne me reste pas vraiment le choix, je pourrais partir et jeter l’assiette (le repas ne coûte pas grand-chose) mais je déteste gaspiller la nourriture, et malgré mon dégout évident pour l’aspect général, je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine curiosité envers le plat. Je prends donc mon courage à deux mains et me lance, les yeux à peine ouverts pour déposer une 1ère bouchée entre mes lèvres.

Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. La texture est très sèche en bouche, on dirait presque des chips, à la différence que le goût salé est remplacé par celui des nombreuses épices combinées. En réalité c’est plutôt bon. Agréablement surpris, je finis mon assiette assez rapidement malgré mon dégout pour l’aspect visuel du plat, et je repars rapidement. Je n’ai pas osé retoucher depuis à d’autres insectes, même si cette expérience culinaire demeure une bonne surprise. »

Street food thaïlandais
Street food thaïlandais – Crédit photo : Takoradee sous licence Creative Commons 3.0

Mariana – Les reptiles et moi ça fait deux

« J’ai toujours été effrayé par les reptiles. A l’âge de 6 ans, en classe, nous sommes allés visiter  l’Institut du Butantã situé à São Paulo au Brésil . Moi et mes camarades étions assis en cercle et l’un des employés du centre de recherches, nous montraient les serpents qu’il déposait au milieu du cercle. Il s’est amusé à nous faire peur en agitant brusquement les animaux sous notre nez, tout en faisant des bruits horribles.

Inutile de vous dire que j’ai eu la peur de ma vie ce jour-là. Peur qui s’est transformée en phobie avec le temps.

Quelques années plus tard, en voyage sur l’île de Marajo (Amazonie), nous nous baignons dans un des fleuves de la région, situé en face de notre chambre d’hôtes, réputé tranquille et sans risque. Après plusieurs minutes de baignade relaxante, nous commençons à être intrigué par une forme étrange dans l’eau, située à quelques mètres à peine de nous, tout juste discernable grâce aux quelques centimètres dépassant du niveau de l’eau… Un caïman !

Panique totale, nous remontons les escaliers du ponton à toute vitesse. La bête ne semble pas avoir bougé, visiblement elle n’est pas intéressée. Soulagements. Mon cœur battait la chamade ! A peine remis du choc, nous revenons à la maison d’hôte sans demander notre reste. Dire que je me suis baignée non loin de cette bête, j’en ai encore la chair de poule. »

Des reptiles dangereux
Des reptiles dangereux

Claudine – Une sortie nocturne en Amazonie colombienne à la recherche de mygales

« Voilà une expédition dont je me souviendrai longtemps : à la nuit tombée, arpenter la jungle amazonienne à la lampe frontale dans l’espoir d’apercevoir des mygales.

En quelques minutes de marche, on a déjà l’impression d’être perdu. Aucun sentier au milieu de la jungle, on progresse donc comme on peut dans la végétation luxuriante. Les lampes percent difficilement les ténèbres alentours. La jungle est envahie de bruits étranges, un mélange cacophonique de battements d’ailes d’oiseaux nocturnes, de sifflements en tout genre et de croassements de grenouilles. Ces dernières nous font d’ailleurs sursauter plus d’une fois, leur yeux luisants à la lumière de nos lampes. Mais tout cela ne semble pas déranger notre guide, qui se déplace avec agilité, s’arrêtant régulièrement pour tapoter en bas des arbres et faire sortir les araignées (à l’inverse des araignées de chez nous, celles-ci ne tissent pas de toiles en hauteur, elle vive dans des trous). Après plusieurs tentatives, une mygale finit par sortir. Notre guide l’attrape d’un geste adroit pour que nous l’observions de plus près et nous propose même de la prendre.

Instinctivement, on fait quelques pas en arrière sous le 1er choc visuel d’observer cette « énorme » bête d’aussi près. Elle doit mesurer une douzaine de centimètre de diamètre tout de même. L’insecte en question (peut-on encore parler d’insecte vu sa taille ?), ramassé par notre guide, se ballade sur sa main et son bras… Il insiste pour que nous la prenions en nous garantissant qu’on ne risquait rien tant que l’on n’appuyait pas dessus. Bah voyons…

Désolée, mais je passe mon tour, son aspect me donne des frissons dans le dos, et les conseils « rassurants » de notre guide n’y changent rien.

C’est non sans une certaine pointe de soulagement que nous rentrons ensuite dans notre chaleureuse Maloka (cabane traditionnelle indigène). »

Une magnifique tarentule
Une magnifique tarentule

Marie – Les traditions culinaires un peu étranges en Equateur.

« Les différences culturelles font que parfois, certaines pratiques dites normales dans un pays, nous semblent vraiment bizarres. J’ai un souvenir particulièrement amusant en Équateur, lors d’un repas de fête où j’ai été invité. Le plat le plus réputé dans les grandes occasions est certainement le cochon d’Inde.  On pourrait penser que les équatoriens le décortiquent avant de le servir, comme le lapin chez nous, ou autres petits animaux du même acabit. Quelle ne fut pas ma surprise ce jour-là, lorsque mes amis me servirent un cochon d’inde entier ! La tête, les yeux,  et tous les organes étaient encore en place.

Les locaux cuisinent en effet le cochon d’Inde de façon très simple. Ils l’embrochent et le font cuire ensuite au-dessus d’un feu, avant de le servir tel quel. Voir un petit œil se balader dans son assiette m’a coupé l’appétit personnellement.

Autre pratique dans les familles, c’est le bouillon de poule avec les pattes de l’animal  dans le bol. Voir une patte dépasser à la verticale du bouillon, avec ses ongles bien long, brrrr, j’en ai des frissons. Pourtant les enfants équatoriens raffolent de ce morceau et se le disputent presque. Différences culturelles obligent »

Viande de Cuy
Un plat de Cuy – Crédit photo : Tomas Sobek sous licence Creative Commons 2.0

Géraldine – J’ai crevé un pneu en plein désert

Un classique de voyageurs, le coup du « j’ai crevé un pneu ». Nous étions sur une piste depuis plusieurs heures entre San Antonio de los Cobres et les Salines en Argentine,  quand  l’un de nos pneus a crevé. On descend de la voiture, on constate les dégâts, pas le choix, il faut la remplacer avec la roue de secours. Nous ouvrons le coffre et là surprise ! La roue de secours est aussi crevée.

Aïe, les choses sont mal engagées. Il n’y  a aucun réseau et pas un semblant de civilisation à l’horizon. Cela fait d’ailleurs longtemps que nous n’avons croisé quelqu’un, que ce soit une autre voiture ou un village isolé. Par chance il ne fait pas trop chaud aujourd’hui, le vent est cependant assez fort et nous envoie tout un tas de poussières dans les yeux.

Le sentiment d’être seul au monde continue de grandir, mais nous réussissons à conserver notre sang froid.

Ne croyant pas trop à l’apparition d’un bon samaritain sur cette piste déserte, nous décidons de tenter le coup avec notre roue de secours crevée, en meilleur état que notre roue principale.  On croise les doigts pour que ça passe, et nous roulons pendant presque 2 heures  jusqu’à tomber sur un petit village, où nous parvenons à faire changer notre roue défectueuse. Ouf !

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Les paysages du Salar

Séverine – Coincée 6 heures en pleine jungle au Costa Rica

Voilà une anecdote que j’ai déjà raconté dans mon dernier carnet de voyage.

En empruntant une piste pour rejoindre une plage isolée, nous avons réussi à nous embourber dans un trou (merci les pluies de la veille). En forçant un peu, nous sommes parvenues à nous en extirper mais en voulant faire demi tour, nous sommes retombées dans ce trou (impossible de l’éviter) et cette fois, c’est le radiateur qui y est passé.

Imaginez un instant : de la boue jusque mi-mollets (et dire que je portais des tongs), des moustiques envahissants, aucun bruit de moteur ou de civilisation quelconque  à portée d’oreilles, et lorsque, ô miracle , quelqu’un finit par passer, ce n’est qu’un groupe de surfeurs américains qui aurait presque essayé de nous passer dessus pour continuer leur chemin.

Aujourd’hui je prends ça à la rigolade, mais je n’étais pas vraiment d’humeur enjouée à ce moment là . Heureusement cette histoire s’est bien terminée, nous sommes parvenues à contacter notre prestataire et celui-ci a été très réactif, nous localisant avec efficacité, et nous envoyant une dépanneuse pour nous sortir de là. Il aura tout de même fallu attendre 6 bonnes heures avant que celle-ci parvienne jusqu’à nous. »

N’hésitez pas à partager vos anecdotes de voyage dans les commentaires !

Costa Rica Jungle
Les pluies sont passées sur les pistes
Tags : faune et floregastronomietraditions

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