Huitième partie du récit du voyage à Cuba de Richard, parti fin avril 2016. Et si vous voulez commencer du début découvrez les articles d’avant :
Partie 1 : La Havane ; Partie 2 : Maria la Gorda ; 3 : Viñales ; 4 : Playa Larga ; 5 : Playa Giron,6 : Cienfuegos ; 7 : Trinidad.
Sancti Spiritus
Je continue mon périple vers Sancti Spiritus. C’est une très belle ville où vous vous sentirez bien. Vous serez moins, voire pas du tout sollicités, il y a peu de touristes. Je suis donc certain que vous apprécierez cette étape charmante.
La casa de la trova (où se produisent des chanteurs et groupes du style Buenavista Social Club) se situe juste à côté de l’hôtel Rijo.
J’ai déjeuné au Paladar 19 juste à côté de l’hôtel Rijo pour 7,50cuc. Le repas complet incluant la boisson au choix, et j’y ai très bien mangé.
Une bonne adresse gustative
En soirée, je suis invité par le patron du restaurant Taberna Yayabo. Cette invitation me laisse pantois. Cela ne se serait pas produit dans une plus grande ville.
La Taberna Yayabo possède une cave à vin unique, on perd 15 degrés en descendant quelques marches. Le vin arrivera donc sur votre table à bonne température (c’est très rare à Cuba).
J’y ai mangé une des spécialités de la maison, pescado y camaron « poisson et crevettes ». Pour une fois le poisson n’est pas en filet. En effet le plat est très fin et bien cuisiné, la cuisine se trouve en pleine salle dans la continuité du bar. Il n’y a rien à cacher quand on fait de la qualité. Il n’y avait aucun touriste dans ce restaurant, ils sont tous dirigés vers le Meson de la Plaza qui est toujours programmé par les agences de tourismes, des bus entiers y déjeunent.
Si vous allez manger à la Taberna Yayabo, demandez Ivan ( le patron) et dites que vous êtes des clients d’Altiplano et que vous venez sur recommandation. Il vous réservera le meilleur accueil, les sourires, le service, et la qualité des plats seront aussi au rendez-vous…
Aparté sur le wifi et la garde de nuit des véhicules
Vous pouvez acheter des cartes de connexions wifi dans les boutiques Etecsa, 1 heure pour 2cuc, et 2h30 pour 5cuc. Vous devrez ensuite vous rendre sur le site pour rentrer l’identifiant et le code secret à gratter sur la carte.
Une fois que vous aurez fini d’envoyer votre message, il faut absolument revenir en arrière sur votre page internet afin de récupérer la page d’accueil du site indiqué ci-dessus. Cliquez ensuite de nouveau sur connecter, puis déconnecter vous, sinon le lendemain vous n’aurez plus de temps disponible sur votre carte.
Afin d’optimiser vos chances de pouvoir vous connecter à votre messagerie, je vous conseille fortement de le faire le matin, après le petit-déjeuner jusqu’à environ 12h maxi. Ensuite tous les Cubains se connectent, et la bande passante est souvent saturée jusqu’au soir, donc impossible de charger votre messagerie même si vous avez un signal correct.
Le tarif en vigueur pour faire surveiller son véhicule la nuit, dans une rue publique est de 2cuc, ne donnez jamais plus !
Remedios
Je repars pour Remedios et je me rends à l’hôtel Mascotte. À mon arrivée, on me dit d’aller à l’hôtel Barcelona qui se trouve à 100m.
À Cuba, la plupart des hôtels sont des hôtels d’état et ils travaillent ensemble pour les réservations. Le niveau des hôtels qui travaillent ensemble est identique, vous ne perdrez pas en qualité en vous rendant chez le partenaire. En effet, en arrivant à l’hôtel Barcelona, je constate qu’il est encore plus beau.
Un tour rapide de la ville de Remedios
Je pose ma valise, et vais faire la visite de la place centrale qui est magnifique, c’est la seule place à Cuba qui comporte deux églises. La plus grande, la Iglesia de la Misericordia, est superbe à l’extérieur (vous ferez de très belles photos à Remedios), et somptueuse à l’intérieur « les portes s’ouvrent vers 19h30 ».
De très belles bâtisses coloniales entourent cette place, dont le café El Louvre qui à 150 ans et qui serait le plus ancien café toujours actif de Cuba.
Allez-y pour prendre un verre mais évitez d’y manger (je l’ai fait et heureusement que j’avais très faim…). Il y a aussi un autre café-terrasse sur la place, du même acabit.
À part deux petits musées, il n’y a pas grand-chose d’autre à voir à Remedios.
Caibarien, une ville sans touristes
Étant arrivé un peu trop tôt et tournant en rond, je décide d’aller à Caibarien à 7km qui se situe en bord de mer.
C’est une ville abandonnée par l’investissement de l’état Cubain, et cela se ressent, un malecon un peu morne. Ainsi, il s’agit d’une ville non destinée au tourisme.
Pour ceux qui ne veulent pas croiser d’autres touristes, c’est le bon endroit. Pour moi, une heure aura suffi à satisfaire ma curiosité. Je ne suis pas motivé pour aller dans un bar sans charme au bord du malecon local, et tout ceci sans une jolie vue. Bref cet endroit ne me parle pas.
De retour à Remedios
Demi-tour pour Remedios, je vais enfin pouvoir faire une bonne sieste. Le soir je mange à l’hôtel un bon repas bien qu’un peu cher, et me rends ensuite au café El Louvre. On peut déguster un añejo, je fais la rencontre de Daniel, le couturier officiel des fêtes très renommées de fin d’année qui se nomment les Parandas. Elles se déroulent le 24 décembre et sont renommées dans tout le pays.
Remedios se situe à 60km de Cayo Santa Maria et est une alternative pour les allergiques aux hôtels All-Inclusive.
N’y prévoyez pas d’y rester pour la ville en elle-même. Sinon vous risquez vite de tourner en rond comme cela m’est arrivé. Sur cette partie nord de l’ile, tout est un peu plus cher que sur la partie sud qui est plus attirante. Apparemment, c’est une décision de l’état qui a bizarrement établi une tarification plus élevée. Ainsi il récupère plus d’argent sur cette partie un peu délaissée du tourisme.
Dernière partie de ce carnet de voyage
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