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Découvrez la Fête Traditionnelle de Perahera au Sri Lanka

Perahera

Voyageurs avides de cultures exotiques et de traditions séculaires, préparez-vous à être envoûtés par l’éclatante célébration qu’est la fête traditionnelle de Perahera au Sri Lanka. Cette manifestation culturelle empreinte de spiritualité est l’un des événements les plus colorés du pays. Elle attire des visiteurs du monde entier. Dans cet article, plongez dans les rituels ancestraux, la féerie des processions lumineuses et l’aura mystique qui enveloppent cette célébration unique en son genre.

La fête bouddhique de la Perahera : une tradition enracinée

La fête de Perahera est ancrée dans la culture et la religion bouddhiste du Sri Lanka. Célébrée pour honorer la relique sacrée de la Dent de Bouddha, cette fête est une célébration annuelle. Elle se déroule à Kandy, l’ancienne capitale du pays. Durant dix jours de splendeur et de piété, les fidèles et les visiteurs sont transportés dans un monde où le passé et le présent se rejoignent harmonieusement.

Au royaume de Ceylan, l’éléphant est roi… il est alors bien naturel qu’il soit l’animal emblématique de la fête traditionnelle la plus importante du Sri Lanka. L’Esala Perahera, célébrée dans plusieurs villes du pays, et notamment à Kandy, la capitale religieuse de l’île.

Tradition vieille de plus de 2000 ans, cette fête bouddhique est l’une des plus belles de la région et la plus belle de l’ile. Elle est célébrée en l’honneur de la relique de la dent sacrée de Bouddha, conservée dans le temple de la dent de Kandy.
Cette fête a lieu chaque année pendant la pleine lune d’été (juillet ou août selon les années) : en 2018, elle a lieu du 16 au 26 août. Pendant dix nuits, les processions nocturnes se succèdent : des éléphants habillés de couleurs chamarrées défilent à travers la ville, accompagnés de danseurs, de musiciens et de fidèles. Tous accompagnent le Raja Senior, un vieil éléphant sacré qui porte la relique. Plus les jours avancent, plus les processions sont belles. Elles ont toutes lieu le soir, sauf la dernière qui a lieu en journée.

L’éblouissante procession éléphantine

L’un des moments forts de la fête de Perahera est la procession éléphantine, où des éléphants richement décorés défilent dans les rues au rythme des tambours et des danses traditionnelles. Chaque éléphant porte avec élégance une relique sacrée, rappelant l’importance de l’événement dans le contexte religieux. Cette procession majestueuse est un spectacle à couper le souffle. La symbiose entre l’animal, la tradition et la spiritualité est mise en lumière.

Les danses et musiques envoûtantes

La fête de Perahera est également un festival de danse et de musique qui met en avant l’héritage artistique du Sri Lanka. Des danseurs vêtus de costumes flamboyants exécutent des chorégraphies envoûtantes, représentant des scènes historiques et mythologiques. Les musiciens accompagnent les danseurs avec des mélodies traditionnelles jouées sur des instruments ancestraux, créant ainsi une ambiance enivrante.

L’éclat des lanternes et des flambeaux

Lorsque la nuit tombe, l’atmosphère de la fête de Perahera se transforme en un tableau de lumière scintillante. Des milliers de lanternes et de flambeaux illuminent les rues, créant une ambiance mystique et féerique. Les chants et les prières résonnent dans l’obscurité, transportant les participants dans un voyage spirituel unique et apaisant.

Une expérience inoubliable pour les voyageurs

La fête de Perahera est une opportunité rare de se plonger dans l’âme du Sri Lanka. Elle est idéale à vivre pour les voyageurs en quête d’expériences culturelles profondément enracinées. Les visiteurs peuvent non seulement assister aux célébrations, mais aussi interagir avec les habitants. C’est le moment de goûter à la cuisine traditionnelle et d’explorer les marchés locaux.

Pour assister à la fête, il faut réserver une chaise en gradin, à prix d’or, sachez-le !
Si vous souhaitez découvrir cette fête colorée et spectaculaire, pensez à réserver rapidement. C’est évidemment la haute saison et les pèlerins se pressent à Kandy pour participer aux festivités.

La fête traditionnelle de Perahera au Sri Lanka est bien plus qu’une simple célébration. C’est une fenêtre ouverte sur la richesse culturelle et spirituelle de ce pays enchanteur. Ses processions éléphantines, ses danses envoûtantes et son ambiance lumineuse en font un événement qui restera gravé dans les mémoires des voyageurs chanceux d’y participer.

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Ecotourisme dans la région cambodgienne du Mondolkiri

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Située au nord-est de Phnom Penh, la province du Mondolkiri (ou Mondulkiri) est la région la plus sauvage du Cambodge. Certains considèrent même que c’est l’une des plus belles régions d’Asie. Elle est notamment connue pour ses collines boisées, sa nature préservée et les éléphants que les Bunong (ou Phnong) élèvent avec fierté… Les voyageurs sont de plus en plus nombreux dans cette région frontalière du Vietnam, attirés par cette nature généreuse.

Rendez-vous à Sen Monorom

carte cambodge

Sen Monorom est le chef-lieu du Mondolkiri. Depuis Phnom Penh, on peut s’y rendre en 3-4 heures. Tout autour de Sen Monorom, on trouve des villages Bunong où des familles entières vivent dans de grandes huttes au toit de paille. On peut aller à leur rencontre et partager avec eux quelques heures de leur quotidien. Dans le village de Dak Dam par exemple, les villageoises sont ravies de montrer les tissus qu’elles fabriquent elles-même. C’est dans ces villages que l’on propose différentes excursions comme des treks en forêt ou baignade aux chutes d’eau (Bu Sraa, Dak Dam, Romanear)…

L’Elephant Valley Project

Pour les amoureux des animaux, il y a l’Elephant Valley Project. Il s’agit d’un projet qui encourage les cornacs (ou mahouts) locaux à laisser leur éléphant dans une réserve pour se consacrer à plein temps à l’écotourisme, en contrepartie d’un salaire attrayant. Bien sûr ils continuent de s’occuper de leur bête car elle reste leur propriété. Là-bas, on ne grimpe pas sur le dos des pachydermes mais on les observe simplement dans leur habitat ; on en apprend alors beaucoup sur leur comportement.

éléphant au cambodge

Les chutes d’eau du Mondolkiri

Dissimulée sous une jungle épaisse, la double cascade de Bou Sraa est l’une des plus imposantes du Cambodge. Elle se trouve à une trentaine de kilomètres à l’est de Sen Monorom. Pour y accéder, il faut s’acquitter d’un droit de passage allant de 3 000 à 15 000 riels selon le véhicule. Sinon, à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu, on trouve les chutes de Romanear et Dak Dam, moins impressionnantes mais tout aussi sympathiques. Pour y aller, il est préférable de demander conseil à un guide car elles ne sont pas évidentes à trouver.

chutes d'eau du Mondolkiri

Le Mondolkiri sur la voie de l’écotourisme

Le gouvernement cambodgien, incité par différentes associations écologistes, aimerait faire du Mondolkiri une destination écotouristique. L’immense forêt sèche couvre une grande partie de la province. Elle représente l’un des derniers refuges d’Asie du Sud-Est pour des espèces telles que les tigres, les léopards, les gibbons ou encore les koupreys (bœufs sauvage). A l’heure actuelle, près de 75% de la région est protégée et placée sous la tutelle de la WWF et du ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche. Beaucoup pensent que développer l’écotourisme est important pour le Mondolkiri. Cela créerait des emplois pour les communautés locales, générerait des revenus qui permettraient d’entretenir comme il se doit les zones protégées et permettrait de construire des écoles et des centres médicaux pour les habitants. Mais avant, il faudra venir à bout de l’abattage illégal d’arbres et du braconnage…

Aller et se déplacer à Sen Monorom

Depuis Phnom Penh, on peut se rendre à Sen Monorom en voiture ou en bus (départ des marchés Psar Thmey et Psar Depot). Une fois là-bas, on rallie les coins environnants en voiture, en moto (location – 5 à 8 dollars la journée) ou en moto-dop (moto-taxi). Les tarifs des moto-dop varient selon les courses, généralement, il faut compter entre 5 et 20 dollars. Les chauffeurs parlent en général anglais.

Les conseils météo pour le Mondolkiri

Il est plus sympa de visiter le Mondolkiri à la fin de la saison des pluies (novembre). La végétation est d’un vert intense. Par ailleurs, il est conseillé d’emporter dans son sac un vêtement chaud. En effet, dans le Mondolkiri, il fait plus frais que partout ailleurs au Cambodge.

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