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Les rizières chinoises de Honghe au patrimoine de l’UNESCO

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Le Comité du patrimoine mondial s’est réuni le 22 juin dernier à Phnom Penh (Cambodge) pour inscrire le site de rizières en terrasses de Honghe en Chine sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Ce site naturel de 16 603 hectares se situe dans le sud du Yunnan, une région frontalière au nord Vietnam. Il abrite des terrasses spectaculaires qui s’étendent sur les pentes escarpées du mont Ailao et descendent jusqu’à la rive sud de la Rivière rouge (Honghe).

Un système de gestion ingénieux.

Depuis des milliers d’années, la minorité Hani a développé un système complexe de canaux qui amènent l’eau des sommets boisés jusqu’aux terrasses. Il a aussi mis en place un système d’agriculture intégrée qui associe l’élevage (buffles, bovins, canards, poissons et anguilles) et la production du produit de base : le riz rouge.

Les habitants occupent 82 villages, installés entre les forêts des sommets et les terrasses, où l’on trouve des maisons traditionnelles en forme de champignons. Ce système de gestion de la terre témoigne donc d’une osmose entre la terre et les Hani.

Face à la croissance galopante du pays qui entraîne la construction des grattes ciels et autres immeubles modernes dans les zones urbaines, la Chine a toutefois su préserver la richesse de son patrimoine à travers les siècles. Les sites extraordinaires que l’on retrouve aux quatre coins du pays témoignent ainsi de l’histoire millénaire de l’une des plus vieilles civilisations du monde.

La Chine recense désormais 45 sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO dont la grande muraille, le palais d’été de Pékin ou bien la ville authentique de Lijiang dans le Yunnan.

Si vous souhaitez découvrir d’autres contrées chinoises, je vous invite à lire :

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Qu’est-ce que la feuille de coca ?

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Les peuples andins ont toujours revendiqué l’usage traditionnel de la coca pour ses effet bénéfiques sur la santé.
Partons aujourd’hui à la découverte de cette feuille mystérieuse qui attire, qui déroute et qui créé souvent la polémique. Alors, qu’est-ce que la feuille de coca ?

L’usage traditionnel de la coca

La feuille de coca s’utilise essentiellement pour combattre le mal des montagnes dû à l’altitude. La prestigieuse université de Harvard a d’ailleurs reconnu ses propriétés médicinales. C’est ainsi qu’en Bolivie, et partout dans les Andes, la feuille de coca sert à l’élaboration du fameux maté de coca. Mais aussi à la fabrication de sucreries, liqueurs, sirops et bien plus encore.

Au-delà de ses vertus médicinales, la coca est empreinte de mysticisme. Elle fait partie des offrandes “classiques” faites à la Pachamama (la terre nourricière). La feuille de coca permettrait aussi aux chamanes, d’entrer en contact avec les esprits et divinités.

Le chamane appelé “Paqo” en langue Quechua

L’ONU rend légale la mastication de la feuille de coca

Depuis le 10 février 2013, la Bolivie a réussi, avec le soutien de la Convention unique sur les stupéfiants (ONU), à rendre légale la consommation traditionnelle de la feuille de coca, c’est-à-dire la mastication (l’acullico comme on dit là-bas).

ATTENTION cependant ! L’usage de la feuille de coca n’a pas été légalisé à l’échelle internationale ! Elle figure toujours sur la liste des substances contrôlées et toute personne quittant le territoire bolivien avec des feuilles de coca s’expose à de gros risques.

La coca n’est pas de la cocaïne

Le président bolivien, Evo Morales, a milité de nombreuses années pour que les producteurs légaux de coca de La Paz et de Cochabamba. Ils avaient jusque là, été injustement assimilés à de vulgaires narcotrafiquants, soient reconnus. De même, pour les consommateurs traditionnels de la feuille de coca qui passaient autrefois pour des toxicomanes.

Avant que cette résolution ne soit prise par l’ONU, la pratique millénaire de l’acullico était en effet mise au même plan, au niveau international, que la consommation de stupéfiants.
Pourtant, la coca n’est pas la cocaïne !
Mais alors, qu’est-ce que la feuille de coca ? La coca est un produit naturel, alors que la cocaïne est un produit chimique. Pour produire un kilo de cocaïne, il faut des tonnes de feuilles de coca séchées. C’est à celle-ci que l’on ajoute donc des composants chimiques tels que l’acétone ou l’acide sulfurique !

Pour célébrer la dépénalisation de la consommation traditionnelle de coca et rendre hommage aux producteurs traditionnels, le président Morales entend inscrire au calendrier une “fête de l’acullico.

Sur place, la feuille de coca est vivement conseillée pour apaiser le “sorroche”, le mal de l’altitude qui peut survenir lors de votre voyage en Bolivie.
> consultez ici tous nos conseils pour préparer au mieux votre circuit sur les hauts plateaux andins (Désert de Sel et Sud Lipez).
> pour en savoir plus sur la Bolivie, lisez notre article La Bolivie, cette destination si dépaysante !

Merci à Terres Magiques pour l’autorisation d’utilisation de cette photo.

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