close

Globe-Trotteurs

Nos spécialistesVoyage Guatemala

« ¿Holà quetzals? » depuis le Guatemala

GUATEMALA_TIKAL_RECO_NADEGE

Après m’être aventurée dans la forêt tropicale du Belize et avoir profité de ses plages paradisiaques, je traverse la frontière pour me rendre au Guatemala.
Vous remarquerez qu’elle est d’ailleurs dessinée en pointillés sur google maps. De fait, l’indépendance du Belize est remise en cause par le Guatemala. Un référendum devrait avoir lieu ces prochaines semaines pour savoir si la Cour de justice internationale doit « s’emparer » de l’affaire.

L’impressionnant site de Tikal

Je commence par visiter l’époustouflant site de Tikal sous une chaleur moite ! Il s’agit de l’un des plus grands sites de la civilisation maya pré-colombienne. À Tikal, vous verrez ses pyramides mais pas que ! Sur le chemin, je fais la rencontre d’un coatis, de toucans, d’un dindon ocellé ou encore des singes araignées. Ces derniers se pendent par la queue sur l’énorme et symbolique arbre guatémaltèque appelé Ceibal.

Dindon ocellé de la région du Petén

Ma guide Elda me raconte que c’est un arbre sacré pour les Mayas car il représente les trois mondes. Les racines pour l’inframonde, le tronc représente la vie et les branches représentent le paradis. À travers le chemin principal, je découvre ces cités gigantesques et me passionne pour cette civilisation si lointaine. Elle qui a su percer les mystères de l’astronomie, de la physique, et de l’agriculture. Elle qui a traversé une crise écologique… Pas si facile d’imaginer ce site habité par plus de 400 000 Mayas. Cependant, il n’en reste pas moins déroutant et captivant.

Site de Tikal dans la région du Petén

Conseil Altiplano : il est selon moi indispensable de visiter Tikal avec un guide. La force de ce site se révèle par sa taille de ses pyramides mais également son histoire. Les guides francophones sont très peu nombreux dans la région du Péten. Plus vous réserverez votre voyage à l’avance, plus vous aurez la chance d’en avoir un le jour J. Enfin, prévoyez de l’eau, une casquette et du produit à moustique lors de la visite.

Une petite balade sur le Lac Atitlán

Après l’étape de Tikal, je me rends à Panajachel.
Aujourd’hui, je vous partage mon expérience hors du commun de ma journée passée au lac Atitlan à la rencontre de la population Tz’utujil.
Après mon arrivée à Panajachel, je prends une première barque direction Santiago de Atitlan. Une brume épaisse rode sur les cimes alentours et sur les trois fameux volcans de San Pedro, Atitlán et Toliman. Il y règne une ambiance mystique et singulière. J’ai hâte de découvrir ces villages mayas des alentours qui, selon les écrits, ont su conserver une forte tradition.

Tourisme communautaire dans le village de San Juan La Laguna

À peine débarquée, je me fais alpaguer par les guides locaux environnants. Ils me proposent « un buen precio » pour me faire découvrir le fameux Maximón. Je fais une halte dans l’une des meilleures cafétérias du village. À bord d’un tuk-tuk, me voilà en face de celui que tous les Tz’utujil appellent « el abuelo ».

Le « Maximon » en compagnie de deux chamanes

El Maximòn provient, pour ainsi dire, d’une interprétation du personnage San Nicolas de la bible par les Mayas. Ces derniers le considèrent comme le frère de Jésus. Cela explique donc aujourd’hui pourquoi les Mayas Tz’utujil vénèrent cette statuette, fumant et buvant à travers différentes offrandes. Les néons multicolores autour du tombeau de Jésus, l’odeur d’encens qui règne dans la salle ajoutés aux regards des chamanes créent une ambiance vraiment particulière !

Culte du Maximon à Santiago de Atitlán

Durant cette visite, mon guide David (du moins la traduction qu’il a fait de son nom maya !) me raconte qu’après un accident d’avion en 1938, l’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry aurait séjourné plusieurs mois au bord du lac, le temps de se remettre sur pied. Selon les locaux, il aurait trouvé l’inspiration pour écrire Le Petit Prince dans la beauté du lac Atitlán entre ses eaux transparentes et les volcans qui l’entourent !

La rencontre avec le peuple Tz’utujil

Remise de mes émotions, je remonte à bord de la barque, direction San Juan la Laguna où je vais passer la nuit. Je tombe amoureuse de ce village à peine le pied posé sur la terre ferme. Ici, tout inspire à la joie de vivre. Pendant plus de trois heures, mon guide local m’embarque à la découverte de l’artisanat local et je ne vois pas le temps passer. Petit à petit, je rencontre les peintres, les femmes et leurs métiers incroyables de fileuses, teinturières et tisserandes. Je découvre aussi leur production de miel et plantes médicinales. Toutes ces coopératives travaillent avec l’association « Rupala K’istalin » (Rostro maya en langue Tzutu’hil), spécialisée dans le tourisme communautaire.

Fabrication de textile de San Juan la Laguna

L’association propose une trentaine de maison afin de vous faire vivre l’expérience chez l’habitant, les bénéfices étant reversés entièrement à la communauté. Une très belle initiative qui me permet de rencontrer Pedro, Lourdes, Catarina et Marisol qui m’ouvriront leur porte pour la nuit et m’apprendront l’art de la tortilla !
C’est après cette belle expérience humaine que je décide de terminer mon récit. J’aurai également eu la chance de découvrir le fameux marché agité de Chichicastenango et la ville aux mille couleurs et aux saveurs de café d’Antigua.

Ce voyage de deux semaines m’aura permis de découvrir deux pays magnifiques, complémentaires du fait des richesses qu’ils ont à nous offrir. Je recommande définitivement de combiner votre voyage au Guatemala avec le Belize.

Si un voyage au Guatemala vous intéresse, pensez à lire les articles suivants :

Lire la suite
Voyage EquateurVoyage nature

4 bonnes raisons de découvrir l’Equateur

Reserva faunística Chimborazo

Raison N°1 : Une biodiversité exceptionnelle !

Petit par sa taille, l’EqGalápagos_40_Interface tourismeuateur est immense par sa biodiversité. Aussi bien pour sa faune que pour sa flore. Il concentre des paysages très variés et en seulement quelques jours, il est possible de découvrir les Andes et ses volcans. Puis l’Amazonie et ses forêts primaires pour finir par la côte avec ses plages du Pacifique et les baleines qui viennent y faire un tour de juin à septembre.

Les îles Galápagos ont, quant à elles, une faune très particulière avec des espèces endémiques à chaque île. Comme les frégates, les fous à pattes bleus, les iguanes terrestres ou encore les tortues géantes (le grand Georges en était le représentant emblématique !).

Raison N°2 : Des traditions encore préservées

L’Equateur est un pays qui a su préserver ses traditions.
Chaque jour de la semaine, vous pourrez vous régaler les yeux (et l’estomac !) de belles choses. Par exemple, le jeudi ont lieu les marchés de Saquisili et de Guamote.
Celui de Saquisili se réparti sur 8 places à ciel ouvert. C’est un marché encore authentique, idéal pour découvrir les denrées de base des Andes. Celui de Guamote, à une cinquantaine de kilomètres de Riobamba, est l’un des plus grands d’Equateur. Dès les premières heures du matin, les camions chargés de pommes de terre, d’orge, de fèves, de maïs, et de pois défilent sur les routes du village. C’est la couleur rouge des ponchos qui prédomine et nous indique que la majorité des négociants sont indigènes. La foire aux bestiaux, où l’on vend des vaches, des veaux, des agneaux, des cochons et des poules, fait aussi partie du spectacle.

Marché à ne pas manquerSombreros de paja toquilla_Interface tourisme

Et le samedi se tient bien sûr le plus connu de tous : celui d’Otavalo. Le paradis pour faire tous vos achats souvenirs et redécorer votre maison ou votre appartement !

Sur tous ces marchés, l’artisanat y est varié et parfois très coloré, à l’image de ces gilets en laine aux couleurs de l’arc en ciel.
Dégustez aussi le « cuy » (prononcez « couille »… !!), la spécialité locale : le cochon d’Inde cuit à la broche sur le bord de la route.

Enfin, pour les logements, le pays a su rénover ses anciennes haciendas en de très beaux hôtels de charme. Le logement en communauté est aussi une façon de découvrir l’Equateur et de partager le mode de vie des indigènes.

Raison N°3 : Un paradis pour les sportifs

 Vous voilà partis pour découvrir le pays à un rythme différent et tout à fait original ! L’Equateur est le pays idéal pour les amoureux des sports en tout genre.
L’ascension de volcans (comme le Cotopaxi ou le Chimborazo) est l’activité la plus connue. Mais il est aussi tout à fait possible de faire de belles randonnées dans les parcs nationaux ou encore de retrouver un compagnon à 4 pattes, le cheval, pour faire le tour du lac de Cuicocha. Une journée ou deux en VTT autour de la lagune de Quilotoa est aussi un bon moyen original de faire de belles rencontres.

Et pour les amateurs de sensations fortes, optez pour un tandem en parapente autour de Quito ou pour une descente en rafting dans la région de Misahualli en Amazonie.

Raison N° 4 : Une grande liberté avec notre nouveau circuit autotour Equateur

Orellana_Yasuní3_Interface tourismeAltiplano Voyage vous propose un séjour en toute décontraction, au volant de votre voiture. A l’aide de votre GPS, vous partirez à l’assaut des Andes d’Otavalo à Guayaquil pour une découverte toute personnelle. À votre rythme et en toute liberté, vous sillonnerez les somptueuses routes de cet attachant pays aux paysages aussi variés qu’envoutants.

Découvrez notre circuit et demandez-nous de l’adapter en fonction de vos souhaits : autotour en Equateur.

Ce circuit est plutôt conseillé aux personnes parlant espagnol et ayant déjà conduit dans un autre pays d’Amérique Latine.

Lire la suite
1 12 13 14 15 16 31
Page 14 of 31