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Welcome to the Unbelizable jungle!

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Afin de vous conseiller au mieux, l’équipe d’Altiplano part régulièrement aux quatre coins de la planète ! Aujourd’hui, je vous fais part de mes aventures au Belize et au Guatemala!

Mes premiers pas inoubliables au Belize

Après une nuit à Miami, je débarque au petit aéroport de Belize City. Je rencontre Bernard, mon futur guide pour les 6 prochains jours. Il me met tout de suite dans l’ambiance relaxante du pays : « Here it’s Belize, so take it easy and slow down ! ». Le ton est donc donné !
C’est parti pour l’asphalte sur la Philip Goldson Airway (route principale du pays), direction Tower Hill. Nous y prenons une petite barque pour rejoindre le site mystique et magique de Lamanai dans le Nord du Belize.

Avis aux amoureux des animaux : rendez-vous au Belize !

Sur le chemin, j’ai un bel aperçu de l’ambiance unique régnant au Belize. Au fil des paysages, nous croisons de jolies maisons coloniales, des cabanons en bois de toutes les couleurs construites sur pilotis. Je me rends également compte du métissage de la population : Garifunas, Mayas ou encore des Mennonites conduisant leur calèche… Une mixité de couleurs et de culture qui font la singularité de ce pays.
Bernard, en vrai gentleman, me porte mes valises sur le bateau et me met en garde : « ouvre l’oeil, il y a des crocodiles dans la New River ! ».

On se laisse porter sur la New River

Nous mettons approximativement une heure pour rejoindre le site de Lamanai. La balade est vraiment agréable. En plus des crocodiles, la rivière est réputée pour l’observation des oiseaux.

Nous croisons des cigognes, colibris, des trogons (oiseaux de la famille du Quetzal) et autres oiseaux colorés cachés dans la végétation. Ils tiennent compagnie aux singes hurleurs dont leur doux son est reconnaissable à des kilomètres. Dépaysement garanti ! Ce soir, nous dormons à Lamanai Outdpost lodge au milieu de la jungle. L’endroit, magnifique, est accessible uniquement en bateau. Je ne réalise toujours pas que je suis au Belize et que je dormirai dans ce petit cabanon de bois, avec cette vue magnifique au réveil !

Un site archéologique au cœur de la jungle.

Le lendemain matin, nous découvrons le site archéologique de Lamanai. Nous avons la chance d’être seuls sur le site. Le chemin ombragé à parcourir pour accéder aux différents temples est agréable. Notre guide local Ruben nous raconte la captivante histoire de Lamanai en traversant cette jungle luxuriante. Je garderai en mémoire l’image du Mask temple. Ayant déjà visité des sites mayas, je n’en avais jamais vu de tel.

Mask temple au site de Lamanai

Après un bon « pollo del sol » (plat créole à base de poulet garni, bananes plantains, riz et haricots rouges) accompagné d’un fresh Watermelon Juice en guise de déjeuner, direction San Ignacio !

San Ignacio, entre forêt tropicale et plaines à perte de vue

Les paysages changent pour passer de la jungle aux pâturages verdoyants. En effet, la ville de San Ignacio est le point de départ pour accéder à des réserves naturelles (Mountain Pine Ridge) et des sites mayas (Caracol, Xunantunich). Vous pouvez aussi partir à la découverte d’un réseau de grottes souterraines comme ATM ou Barton Creek, autrefois utilisées par les mayas.

Arrivée à notre lodge, je suis impressionnée par le lieu. La température est agréable. Il suffit de fermer les yeux pour écouter le bruit des oiseaux. On imagine facilement le nombre d’espèces que nous pouvons trouver dans cette jungle… C’est une fois de plus le paradis du « bird watching »!

Bird Watching à San Ignacio

Ma rencontre avec la faune locale.

D’ailleurs, j’ai la chance de partager mon goûter avec un kinkajou (de la même famille du Coati, du panda roux ou encore du raton laveur) sur la terrasse de notre lodge, un moment unique et ludique !

Le lendemain, je me lève tôt pour mon rendez-vous avec les toucans et les écureuils. Une petite pastèque coupée et les voilà tous à nos côtés. Les écureuils, toucans et d’autres oiseaux multicolores se partagent le festin. Je pars ensuite faire une balade à cheval derrière les ruines de Xunantunich, en compagnie de notre guide local. Il m’enseigne les secrets des plantes mayas tout au long du chemin. Il est évident que nous avons encore beaucoup à apprendre de cette belle culture…

Ecureuil de San Ignacio

J’arrive déjà à la fin de mon séjour à San Ignacio et je n’aurai pas le temps de visiter l’une des célèbres grottes de la région. Je souhaite déjà revenir dans ce pays qui me surprend de plus en plus. Comment est-il possible de réunir autant de faune, flore et cultures différentes dans un si petit pays ?

Conseil Altiplano : Il est possible de dormir dans le centre de San Ignacio, mais préférez un lodge dans les alentours. Ils sont, la plupart du temps ,au bord de la rivière et vous proposent toutes les activités à faire directement sur place. Prévoyez également un minimum de 4 jours sur place si vous souhaitez avoir un bon aperçu de la région, il y a largement de quoi faire !

Lisez la suite de mon périple ici :

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La Isla Mocha : un havre de paix chilien #3

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La Isla Mocha

Après mon escapade à Arauco et cette immersion au cœur de la culture Mapuche, nous voilà en plein ciel pour une destination un peu plus exotique : la Isla Mocha !

Un petit avion pour arriver

Pour les férus d’aviation, le « Piper Cherokee Six » vous parlera peut-être ! Pour ma part, ce nom m’était totalement inconnu jusqu’à ce que nous arrivions à l’aérodrome de Tirua, petite commune située au nord-ouest de Temuco. Une fois délestée des ¾ de ma valise et le gilet de sauvetage enfilé, je prends place à l’arrière de ce tout petit avion avec, comme voisins de siège : un sac de 25 kg de carottes, une cagette de tomates et quelques choux verts ! Le décollage a lieu sous un soleil radieux, non sans une certaine appréhension, je dois l’avouer ! Après 15 mins de vol, on atteint cette petite île de 50 km², répartie entre bosquets et pâturages.

En route vers la Isla Mocha !

Un havre de paix sur cette île

À quelques 12 000 km de la France, on se croirait presque en Bretagne ! Les prairies verdoyantes s’étendent depuis le pied de la colline jusqu’aux longues plages de sable clair où déferlent les vagues du Pacifique. Les moutons paissent tranquillement en bordure de plage, des troupeaux de chevaux sauvages galopent sur la piste sablonneuse. Tandis qu’au loin, on aperçoit alors un char tiré par des bœufs. Entre quiétude et sérénité, ce lieu donne l’impression que le temps s’est arrêté il y a une centaine d’année. Loin de l’agitation et du tumulte du continent.
C’est un véritable havre de paix.

Découverte en randonnée

Afin de profiter pleinement de cet environnement unique, on décide de partir en randonnée à l’assaut de l’unique colline de l’île située à … 390 m d’altitude ! Le sentier est bordé d’une grande variété d’arbres natifs tels que l’Arrayanes reconnaissable à son écorce rouge brique ou encore le Canelo, arbre sacré du peuple Mapuche. Cette forêt est le refuge de nombreuses espèces d’oiseaux dont certains sont endémiques comme le « Rayadito de la Mocha », petit spécimen de 14 cm aux couleurs marbrées ou encore le « Chucao » lui aussi originaire de l’Ile. Après 2h de marche, on atteint enfin le sommet et son joli panorama sur le rivage rocheux. Pour le retour jusqu’à notre petit hôtel, changement de moyen de transport : cette fois, on grimpe sur une charrette en bois tirée par 2 magnifiques chevaux. Le paysage est absolument grandiose, le coucher de soleil sur l’unique phare de l’île vaut vraiment le coup d’œil. Ce fût un très beau moment de connexion avec mère nature !

Immersion dans les bois

Les flammes de la mer

Impossible de quitter l’île sans découvrir le phénomène des « Llamas del Mar » ou « flammes de la mer ». Notre guide Julio nous accompagne sur la plage dans un site bien précis. En effet, c’est ici-même que l’on observe de petites bulles sortir du sable humide. Il dépose quelques algues autour, prend une allumette et enflamme l’air qui sort de terre, chargé de méthane. Il renouvelle ensuite l’opération, mais dans l’eau ; à l’aide d’un long bâton, il embrase une émanation de gaz en pleine mer : manifestation naturelle assez spectaculaire !

Je n’avais pas imaginé trouver un petit coin de paradis comme celui-ci, si près des côtes chiliennes. Bien que le climat y soit souvent hostile, la vie y est douce et rythmée par les saisons.

Des plages splendides

Ces 10 jours de voyage en Araucanie auront été très enrichissants. J’y ai fait de très belles rencontres, découvert l’histoire chahutée du peuple Mapuche et parcouru des paysages somptueux. Un grand merci à Luis Roche de m’avoir conviée à ce beau projet, ainsi qu’à mes compagnons de route qui ont rendu ce périple haut en couleur !

Vous pouvez en apprendre davantage sur la destination en lisant les articles suivants :

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