Suivez Hélène, notre spécialiste Nicaragua durant son voyage.
Après avoir passé quelques jours à arpenter Granada, appelée aussi la grande Sultane, ainsi que ses environs (voir la troisième partie de mon carnet de voyage). Me voilà sur le ferry qui m’emmène vers l’île mythique d’Ometepe.
L’île est comme formée de deux îles reliées par une langue de terre plus étroite et sur chaque île un volcan domine : les volcans Concepcion et Maderas, ou l’affrontement de deux géants !
La traversée en ferry (1h environ) permet d’admirer les deux imposants volcans au milieu du grand lac Nicaragua, un spectacle splendide.
L’île Ometepe, le paradis perdu…
Aussitôt arrivée, je récupère ma voiture. Et oui je n’ai pas voyagé seule, cela dit, pensez à réserver car il y a de la place pour maximum 4 voitures à bord !!!
En route pour découvrir cette île aux multiples facettes, dont l’image de ruralité me séduit beaucoup. Je pars directement vers le sud, la 2e partie de l’île pour me confronter aux éléments : randonnée pour le mirador du volcan Maderas !!!
L’ascension complète du volcan est possible mais il faut compter une journée entière (7 à 8h). Ce n’est pas au programme aujourd’hui, il faut 2 à 3 heures aller-retour pour atteindre le mirador.
Pour moi qui vient des Alpes, la grimpette s’annonce facile. En effet 1h après nous voilà au mirador. Bon j’avais quand même oublié la moiteur, 80% d’humidité quand même dans l’air. On est content d’arriver.
Mon guide et moi admirons, en face de nous, le volcan Concepcion qui nous nargue de toute sa hauteur. De chaque côté du volcan, l’eau du lac enserre l’étroite terre. Celle-ci relie les 2 parties de l’île et des champs à perte de vue.
Je recommande vraiment cette randonnée! Même s’il faut être un peu marcheur, ce n’est pas une ascension difficile. On est la plupart du temps à l’ombre, et grâce à la moiteur on a l’effet sauna qui nettoie la peau. Une excursion complète !
ATTENTION : il n’est pas du tout recommandé de partir seul, car il y plusieurs sentiers à travers les champs et il est facile de se perdre. De plus c’est l’occasion de rencontrer des locaux, toujours très contents d’échanger.
L’île d’Ometepe c’est avant tout ses paysans, ses vastes champs, sa tranquillité et vivre au rythme des locaux de l’île. Je découvre des écolodges simples mais qui se fondent parfaitement dans le décor. Ils sont rustiques mais avec un charme fou, l’opération séduction est réussie.
La Lagune Charco verde
Le site d’eau volcanique, Ojo de Agua offre de nombreuses opportunités. On peut se baigner dans une eau cristalline aux propriétés curatives ou encore se balader en kayak sur le Rio Istian. Cette dernière excursion vous permettra de découvrir des paysages insolites au plus près de la faune… ce sont des aventures que j’ai vécue ici et qui m’ont particulièrement plu. On peut imaginer aussi rester dans un écolodge retiré et profiter de la nature environnante. Les distances sont courtes, tout est donc facilement accessible. Il faut compter 2 à 3 jours pour profiter pleinement de l’expérience.
Mon coup de cœur: mon séjour chez l’habitant sur cette île. J’ai adoré vivre au sein de cette petite communauté, avec une famille, manger avec eux… La curiosité est réciproque et les questions vont bon train pendant les repas. Une belle expérience qui permet de mieux comprendre le pays et de découvrir la culture locale.
Je quitte déjà ce paradis perdu et me dirige vers la côte Pacifique pour un dernier arrêt avant le grand retour.
San Juan del Sur, surf et tortues…
Ce qui me frappe en arrivant à San Juan, c’est qu’ici c’est un peu le chaos… La ville possède une ambiance routarde avec ses cafés, restaurants et échoppes pour voyageurs du monde entier.
Le front de mer n’est pas fou, mais sitôt que l’on grimpe sur les hauteurs, les vues sont plutôt jolies. D’ailleurs, si l’on veut se reposer, je trouve plus sympa de loger sur les hauteurs que dans la ville même…
Côté plages, il y en a quelques-unes de sympa au Nord. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de découvrir celles du Sud où viennent notamment se reproduire les tortues paslamas. En effet, suite à la tempête tropicale 2 semaines avant mon arrivée, certaines routes ne sont pas praticables en voiture (il me faudrait un 4×4).
Je visite donc des hôtels, aux styles différents et me régale dans un tout petit resto (tenu par un italien) ! Je découvre la pizza cono (la pâte prend la forme d’un cône, oui oui comme une glace et la garniture se trouve donc dedans). Hmmm, un délice…
Bon il semble qu’il est l’heure pour mes papilles et moi de rentrer retrouver du bon fromage et un peu de gastronomie… ah ces français !
Allez je vous laisse rêver (pas à la pizza hein, mais aux beautés du Nicaragua) et je file pour l’aéroport.
En attendant l’avion, je repense à ce voyage… Le Nicaragua m’a séduit par sa diversité (paysages, faune, flore, culture) mais surtout par son authenticité.
Il est rare de trouver un pays avec autant de richesses qui ne soit pas encore envahi de touristes. D’ailleurs, ici, on ne se sent pas comme un touriste mais plutôt comme un voyageur qui découvre une nouvelle terre, une nouvelle culture.
Les nicaraguayens sont la plus belle force de leur pays. Ils sont très ouverts, très curieux de l’étranger et n’ont pas développé un rapport purement mercantile à nos têtes venues d’ailleurs.
Et puis, le Nicaragua évoque peu d’images, alors on se laisse surprendre par la richesse, la beauté, l’immensité de lieux que l’on ignoraient exister… et c’est peut être ça la magie du voyage !
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