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« De la Paz à Potosi, dépaysement assuré » – Témoignage de notre famille partie en tour du monde

La Paz

Durant leur tour du monde en famille, Denis et ses enfants découvrent maintenant « le Tibet des Amériques ».
Après leur périple au lac Titicaca (Pérou & Bolivie)suivez leur voyage en Bolivie jour après jour !

1ère étape en Bolivie: La Paz et la Vallée de la Lune

La capitale administrative de la Bolivie est située à 3 700 mètres d’altitude, c’est la capitale la plus haute du monde !
Visiter La Paz est une journée très dense pour nos voyageurs. En effet, ils commencent tôt car les marchés ouvrent à 5 heures du matin (finissent à 22h) ! Ces marchés rythment le quotidien de La Paz. Et celui de San Pedro; le mercado Rodriguez, est particulièrement animé le week-end.
Il y a beaucoup de magasins et beaucoup de vendeurs ambulants. D’ailleurs, certains proposent des choses assez insolites : des fœtus de lamas, des bébés lamas empaillés, des paniers d’offrandes à Pacha Mama « prêt-à-l’emploi »… C’est aussi une ville contrastée, nos voyageurs croisent des gens en costume-cravate et des femmes vêtues de façon traditionnelle, tous ont le portable à l’oreille !

Les musées sont nombreux dans la ville : le Musée national d’Art (palais Diez de Medina), le Musée d’ethnographie et de Folklore (palais des marquis de Villaverde). Mais il y aussi le musée national d’Archéologie Tiwanaku, le Musée Tambo Quirquincho, bref on ne s’ennuie pas !

Ensuite, Denis et sa famille quittent alors la ville pour visiter la Vallée de la Lune à une dizaine de kilomètres de là.
Cette zone tient son nom de l’érosion qui lui a donné un aspect lunaire. Pour y aller, ils suivent donc la route qui longe la rivière Choqueyapu.  C’est juste après Cota-Cota qu’ils découvrent ce paysage fantastique.

la vallée de la lune, à 10 km de la Paz, Bolivie
Paysage de la vallée de la lune, vers La Paz

2ème étape : la ville blanche de Sucre

Après la capitale administrative, direction Sucre, la capitale constitutionnelle de la Bolivie. Située à « seulement » 2 750 mètres, il y fait plus doux et enfin, on respire mieux !
C’est une ville charmante dont les nombreuses bâtisses coloniales blanches lui valent le nom de « Ville Blanche ». Pendant l’époque coloniale, Sucre avait l’apparence d’une ville espagnole avec ses rues étroites organisées en quadrillage et ses maisons de style andalou.
Son architecture, fin mélange de traditions locales et de styles importés d’Europe, lui ont alors permis d’être inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991.
Nos touristes sont charmés, ils se promènent tranquillement dans le centre ville. L’atmosphère est donc très différente de celle de La Paz, plus calme. La vie y est agréable et le climat semble attirer beaucoup d’étrangers.

monastère de la recoleta, sucre, bolivie
Monastère de la Recoleta à Sucre

Le monastère de La Recoleta à Sucre

Le lendemain, Cécile, leur guide, les emmène au cimetière. C’est un très bel endroit où l’on se promène en famille.
On y trouve de grands arbres, de jolis parterres, des bancs sur lesquels on s’assoit pour lire paisiblement. A l’entrée du cimetière, des personnes illustres reposent dans de grands mausolées.
Et plus loin, on aperçoit alors les tombes des personnes plus modestes. La tradition veut que l’on y dépose des verres d’eau, canettes de bière ou de soda, cigarettes allumées ou jouets pour les défunts… Notre famille poursuit donc sa visite avec le monastère franciscain de La Recoleta, datant du XVIIème siècle. Les colonnes qui séparent les patios sont penchées, suite au tremblement de terre de 1948. Un cèdre millénaire trône dans le jardin verdoyant et fleuri. C’est l’un des rares survivants alors qu’autrefois on comptait un grand nombre de cèdres dans la région.

cour du monastère de la recoleta, sucre, bolivie
Cour intérieure du monastère de la Recoleta

Le Musée du textile de Sucre

La visite de Sucre continue, avec le musée du Textile. Ils observent donc attentivement une femme Quechua tissant, sur un métier ancien, le tissus traditionnel des femmes indiennes.
Les femmes fabriquent sans patron des tissus avec des dessins aux détails étonnants de finesse, c’est impressionnant !

musée du textile, sucre, bolivie
Tisseuse au musée du textile à Sucre

L’incontournable Plaza des Armas 

Puis ils se rendent sur la Place d’Armes où l’ex-palais présidentiel trône à côté de la cathédrale.
Sur la façade on voit alors un immense blason sur lequel figure un condor, la montagne, un lama, du blé et neuf étoiles pour les neuf régions du pays.
Ensuite, ils font un véritable voyage dans le temps, à la découverte de l’histoire de la Bolivie, avec la Casa de la Libertad (maison de la liberté). C’est là qu’a été signée la première déclaration d’indépendance de la Bolivie le 6 Août 1825. Les portraits de Simon Bolivar, Hugo Ballivian et Antonio José de Sucre, acteurs de l’indépendance du pays, sont accrochés derrière la tribune et la déclaration d’indépendance, posée sur un socle de granit, occupe la place d’honneur.

place d'armes, sucre, bolivie
La Plaza de Armas à Sucre

3ème étape : Potosi, voyage au cœur des mines

Après Sucre, les voilà à Potosi, ville située 4100 mètres d’altitude (glagla, il y fait beaucoup plus frais!). Blottie au pied du mont Cerro Rico, elle a été construite en 1545 par les espagnols dans le but d’exploiter la mine d’argent qui s’y trouve. En près de soixante ans, l’Europe s’est énormément enrichie grâce aux mines. L’argent extrait en très grande quantité de la montagne alimentait ainsi les caisses de la couronne espagnole qui le dépensait tout aussi abondamment au profit des artisans européens.

Au début du XIXème siècle, la réserve d’argent est presque épuisée et l’étain devient la première ressource, jusqu’à ce qu’à son tour il vienne à manquer.
À l’heure actuelle, bien que déclarées épuisées, les mines sont donc toujours exploitées artisanalement par les habitants de Potosi…

Notre famille visite la Casa de la Moneda (la Maison de la Monnaie) où le dur travail du métal était assuré, à l’origine, par des esclaves africains.
Entre 1575 et 1773, les pièces de monnaie sont alors frappées manuellement. Elles sont alors irrégulières et leur valeur est déterminée par leur poids… L’ultime pièce de monnaie est frappée à Potosi en 1952. Désormais, la monnaie est frappée au Chili et les billets sont imprimés en France.

Vous brûlez de connaitre la suite de leur périple ? C’est par ici : « Sud Lipez & désert de sel d’Uyuni, une expérience mémorable pour notre famille de globe-trotteurs ».

Merci à Denis et sa famille pour ces jolies photos.

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« Temps forts de la Bolivie durant notre tour du monde »

Cordillere los Frailes en Bolivie

Denis et sa famille, nos globe-trotteurs partis en tour du monde (voir l’article résumant leur circuit en Amérique Latine), poursuivent leur voyage en Bolivie. Ils vont vivre ce qui sera l’un des temps forts de leur tour du monde : le Salar d’Uyuni et Sud Lípez.
Après 
leurs 3 premières étapes (La Paz, Sucre et Potosi), ils traversent donc la cordillère de los Frailes pour un voyage qui restera gravé dans leur mémoire…

La magie des paysages d’Uyuni et son désert de sel

Située à près de 3 700 mètres d’altitude, à 150 kilomètres au sud-ouest de Potosí, Uyuni est surtout connue pour son Salar, le plus grand désert de sel au monde, 11 000 km2 !
Le long du chemin, les paysages très colorés sont grandioses, ça deviendrait presque une habitude !

En approchant Uyuni, non loin du centre minier de Pulacayo, ils découvrent alors de vieux restes de trains à vapeur datant du XIXe siècle.
A l’époque, ces trains servaient à acheminer les lingots vers le Chili. Il reste encore quelques kilomètres à parcourir avant d’atteindre Uyuni où ils doivent passer la nuit.

Le lendemain matin sonne donc le début d’une expédition en 4×4 à la découverte du Salar d’Uyuni.
Pour cela, le véhicule est chargé (bidons d’essence, glacière, réchaud, trousse de survie…), il n’y a plus qu’à y aller !
En route, nos Globes-Trotter s’arrêtent au fameux cimetière de locomotives où, avec surprise, ils retrouvent « Annecy » écrit sur un vieux morceau de tôle. Mais le Salar ne peut plus attendre, allez hop, c’est parti ! Une surface d’un blanc étincelant s’étend à perte de vue, c’est impressionnant ! Il fait très beau, le ciel est d’un beau bleu… Mais il faut tout de même bien se protéger car, à plus de 3000 mètres, il fait froid, il y a du vent, le soleil cogne.

Cimetière de trains dans le Salar d'Uyuni
Cimetière de trains dans le Salar d’Uyuni

L’exploitation du sel à Colchani

En plein milieu du Salar, un petit village répondant au nom de Colchani vit du sel. On le ramasse, le fait sécher en petits tas, y ajoute de l’iode et le conditionne pour ensuite approvisionner toute la Bolivie. Tout est fait par la main de l’Homme, ici, pas d’exploitation industrielle. Ils visitent aussi un hôtel de sel où, comme son nom l’indique, tout est fait de sel: les murs, les chaises, les tables…

L’heure du déjeuner arrive et la situation est pour le moins originale. Nos voyageurs se retrouvent donc à déplier leur table et leur chaise au milieu de nulle part. « C’est tout simplement fantastique! Un peu surréaliste, comme dans un film de Tim Burton… »
Cette étape restera un temps fort de ce tour du monde.

Déjeuner en plein milieu du désert d'Uyuni
Déjeuner en plein milieu du désert d’Uyuni

Les incroyable île d’Incahuasi, qui flotte au milieu du désert de sel

Quand ils reprennent la route, après le repas, une île volcanique apparaît. (Il faut savoir qu’on compte une vingtaine d’îles sur le Salar d’Uyuni).
C’est Incahuasi « la maison des incas » qui abrite alors de grands cactus et permet d’avoir une vue imprenable sur le Salar. « Le paysage est ex-tra-or-di-nai-re et surtout indescriptible ». Au sommet de l’île, des offrandes à Pachamama ont été laissées sur une pierre plate : pièces de monnaie, feuilles de coca, biscuits, bonbons…

Après de longues heures passées sur cette terre blanche, la famille quitte le désert en direction de San Juan de Rosario pour y passer la nuit.
Fondée au XVIe siècle, San Juan de Rosario est donc une petite ville située au sud du Salar. Une centaine de famille y vit de la culture du quinoa et de l’élevage de Lamas. A l’hôtel, il y a bien l’eau chaude et l’électricité mais pas de chauffage… On annonce -3°C…
>> Retrouvez ici tous nos conseils pour l’organisation de votre voyage dans le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni

Le désert de Siloli et ses lagunes

Après une nuit glaciale, la famille se lève sous un beau soleil et traverse le petit Salar de Chiguana, sur lequel les volcans aux sommets enneigés veillent. Evidemment, il n’y a pas un chat ! Avec Claudio, leur chauffeur, ils montent jusqu’au pied du volcan Tomasamil. Ils s’arrêtent ensuite au mirador du volcan Ollagüe où l’on trouve l’une des mines de souffre les plus hautes du monde. Juste le temps de fouler le sol recouvert de lave pétrifiée, et ils repartent pour la « route des joyaux ». Tout au long du chemin, on contemple de magnifiques lagunes aux mille couleurs ; tantôt vert, tantôt rose, tantôt bleu… Les flamants roses ou blancs et les vigognes y vivent paisiblement.

Nos Globe-Trotters continuent leur traversée du désert de Siloli. Après avoir passé cols et virages, ils atteignent alors leur hôtel logé à 4500 mètres. Cette fois il y a du chauffage dans les chambres !

Désert de Siloli, dans le Sud Lipez bolivien
Désert de Siloli, dans le Sud Lipez

De la Laguna Canapa à la Laguna Colorada

Après une bonne nuit, nos quatre voyageurs repartent donc en expédition dans le Sud Lipez, l’une des merveilles de la Bolivie. Cette fois-ci, c’est direction El Árbol de Piedra (l’Arbre de Pierre). Sans doute l’une des curiosité les plus photographiées de Bolivie. Il s’agit donc d’une roche volcanique qui, façonnée par l’érosion, a pris la forme d’un arbre.

Arbre de pierre (arbol de piedra) dans le Sud Lipez bolivien
L’incroyable arbre de pierre (arbol de piedra) dans le Sud Lipez

La suite du programme : la réserve  national de Faune Andine Eduardo Avaroa. Cette zone protégée s’étend sur 7000 km2, à la frontière de l’Argentine et du Chili. C’est dans ce parc que l’on trouve la Laguna Colorada, certainement la plus belle des lagunes de Bolivie, avec ses reflets de toutes les couleurs. Juste sous les yeux de notre famille, un groupe de flamants mâles se défient en chantant.
« La terre est rouge, les rochers sont bleus, et les touffes d’herbes jaunes, plus la glace et le ciel bleu, c’est féerique! »

La Laguna Colorada dans la réserve Eduardo Avaroa, Sud Lipez
La Laguna Colorada dans la réserve Eduardo Avaroa,

La découverte de la réserve se poursuit avec les geysers de Sol de Manana, situés à 4 850 mètres. Des cratères, jaillit bruyamment de la vapeur à 90°C. Ensuite, ils remontent la Laguna Salada et traversent le Désert de Dali rappelant l’atmosphère des tableaux du peintre. Progressivement, ils se rapprochent de la frontière chilienne, prochain pays au programme de leur voyage autour du monde. C’est au pied des volcans Juriques et Licancabur, surplombant la Laguna Blanca et la Laguna Verde que nos Globe Trotters quittent Claudio.

« Nous quittons la Bolivie et Claudio avec beaucoup d’émotion. Ce pays nous a fasciné depuis le début, par ses habitants, ses coutumes, ses couleurs et ses paysages ».

Et maintenant, la famille de Denis traverse la frontière pour le Chili : lire la suite de leurs aventures dans la région du désert d’Atacama !

Si ce récit de voyage vous a donné envie de découvrir par vous-même ces paysages grandioses, contactez vite la spécialiste Bolivie chez Altiplano Voyage

Merci à Denis et sa famille pour ces jolies photos.

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