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Globe-Trotteurs

Nos spécialistesVoyage Guatemala

Le Guatemala une terre authentique

Claudine a Antigua

Suivez Claudine tout au long de son voyage.

Lors de mon tour en Amérique Centrale, j’ai eu l’opportunité de découvrir le Costa Rica (voir mon précédent Carnet de Voyage), moderne et sauvage à la fois, mais aussi le Guatemala, berceau de la civilisation maya.

GUATAMALA CIUDAD ET ANTIGUA

La capitale guatémaltèque a changé de nombreuses fois ! Mon bref aperçu de la Ciudad de Guatemala (l’actuelle capitale), à travers un city tour en bus, me fait dire que ça ne vaut pas spécialement le détour. Malheureusement la sécurité n’est pas vraiment au rendez-vous.
En revanche, la ville d’Antigua Guatemala, beaucoup plus charmante, mérite une escale car il y fait bon vivre. Elle fait partie de ces belles cités, reprises en main par les Occidentaux, qui ont su en faire des villes dynamiques et branchées. Mais où les loyers et la vie sont hors de prix pour les locaux… Je passe d’agréables journées dans ce lieu de villégiature très fréquenté surtout lors de ce weekend prolongé par un jour férié (Dia de la Revolucion). Entre boutiques d’artisanat, cafés chic et musique live. Je découvre aussi ses environs de façon originale. Ainsi une balade à cheval me mène dans les plantations de café, patates, céréales et autres fruits exotiques. C’est l’occasion d’admirer les beaux volcans entourant la ville.

TIKAL

Visite du site maya de Tikal
Visite du site maya de Tikal

Après un départ très tôt pour prendre mon vol, j’arrive à Flores.
Perché sur une île du grand lac Peten Itza, ce village colonial dégage un certain charme. Avec ses façades colorées et son ambiance paisible.
A partir de là, je me rends vers le mythique site de Tikal, perdu dans la jungle du Peten. Ce site est impressionnant, majestueux, de par son étendu et sa multitude de monuments.
Je fais une visite guidée de ces lieux à l’histoire passionnante.
Un conseil : mieux vaut avoir un guide privatif pour profiter des commentaires et poser vos questions.
Je traverse les divers sites recélant de secrets : stèles, pyramides, tombes et statues, tous témoins des évolutions de la civilisation maya.

Que de bonnes surprises

J’ai une chance folle : aujourd’hui une cérémonie indigène est organisée ! Au programme : musiques, jeux et danses en costumes traditionnels.
Il s’agit bien sûr d’une fête locale privée que j’observe de loin, du haut des pyramides avoisinantes. Je profite du soleil jusqu’à l’arrivée d’une pluie torrentielle !
Entre flaques, boues et plantes ruisselantes, la traversée de la forêt me plonge dans une expédition divertissante. Il est vrai qu’au-delà des sites mayas, se retrouver au cœur de la forêt représente une aventure en soi ; je rencontre un joli toucan, une énorme mygale, des coatis (mélange de singes et de ratons laveurs) et des dindes ocellées (oui, oui, apparemment ces étranges animaux s’appellent comme ça !).
En revanche, la pluie a dû faire fuir les singes… Le clou du spectacle est, après une bonne grimpette, la vue depuis le sommet du temple IV, surplombant l’ensemble du site. La pluie ajoute finalement une touche pittoresque à la scène !

LAC ATITLAN

Lac Atitlan
Lac Atitlan

De retour à Guatemala Ciudad, je prends la petite route vers Panajachel qui permet de découvrir la vie simple des gens du cru.
Le village regorge de boutiques d’artisanat et de restaurants charmants. J’aime l’ambiance paisible du bord du lac Atitlan, surtout lors du coucher de soleil…
Cette immensité d’eau calme, encerclée de volcans, constitue un paysage reposant et ressourçant à la fois.

RÉGION DES MARCHÉS COLORÉS

Tissu Marché de totonicapan

En route pour les petits villages de montagnes! Grâce à Byron, mon guide passionné et passionnant, je découvre les coutumes des populations des hauts plateaux. Juste en observant leur tenue, il sait me dire de quel village est originaire chaque personne. Nous commençons par le marché de Solola. Cette multitude de couleurs et d’odeurs est frappante. Je découvre les variétés de fruits et de légumes, mais aussi des produits insolites dont j’ignorais la finalité. Sur ces petits marchés, on se régale toujours avec des arepas de maïs, du riz, des haricots, du poulet et des crudités. Pour seulement 18 Quetsales (soit 2 €), nous faisons des festins de rois !
On grimpe dans la montagne, mais notre itinéraire est modifié suite à un énorme éboulement de rochers sur la route. Nous passons donc par des chemins de traverse – que nous sommes contents de parcourir avec un 4×4 car impossible avec un véhicule classique. Les lieux qu’on traversent sont si reculés qu’on se demande comment des gens peuvent y vivre !

Un charmant village

Après une étape à Huehuetenango (nécessaire au niveau logistique mais pas au niveau intérêt), nous partons le lendemain, direction : San Nicolas. Nous grimpons si haut, que s’étend à nos pieds une mer de nuages…ambiance mystique. San Nicolas est un minuscule village dont le marché est réputé dans toute la région. Entre le bétail et les étals, nous sillonnons les allées où chacun est affairé dans la négociation de ses achats.
Voici mon programme dans la région des hauts plateaux : arrêt pour la petite église de San Andrés de Xecul, atelier de tissage traditionnel, marché à San Francisco El Alto, baignade dans les sources d’eaux chaudes de Georginas et randonnée vers le volcan Chicabal ! Je fais également un arrêt dans la moderne et cosmopolite ville de Quetzaltenango (surnommé affectueusement « Xela » par ses habitants), qui représente une halte confortable lors du circuit. Pour trouver vos souvenirs, le marché touristique de Chichicastenango, propose des produits plus adaptés pour les voyageurs.

DES VILLES MOUVEMENTÉES

Les fameux Chicken Bus

Je suis surprise de voir toute cette animation. Au-delà de l’activité des marchés dans les villages, je trouve les villes assez bruyantes et fréquentées. Il y a tellement de gens, de voitures, de motos et de bus de partout… Sur les routes, à chaque arrêt, même en pleine campagne, nous sommes sollicités par des vendeurs ambulants : coco, gâteaux, fruits… et même chargeurs de portables ! C’est une région pleine de trafic, dans tous les sens du terme ; tout le monde vend ou achète quelque chose. Cette activité trépidante est liée notamment à la richesse des terres agricoles et à la proximité de la frontière avec les U.S.A.

Drôle de bus

Les Chicken Bus, emblématiques du Guatemala, contribuent également à cette ambiance agitée. Il s’agit en fait de vieux autocars scolaires nord-américains (les fameux school bus jaunes des States), rapatriés en fin de vie (plus de 150 000 miles !) pour une seconde jeunesse : changement de moteur, ajout de sièges, installation d’un système de sons puissant et, bien sûr, personnalisation avec peintures colorées, chapelets, croix et autres messages religieux (« Jésus me protège »). L’odeur de leur pot d’échappement est saisissante… Ils enfument à tous les coups les enfants et leurs mamans marchant en bord de route! De façon générale, la conduite est très sportive, comme souvent en Amérique Latine, mais les nombreux dos d’âne et les pentes abruptes ajoutent un challenge aux chauffeurs qui redoublent d’audace pour arriver au plus vite à destination. Bien que ça puisse être divertissant, j’aurai quand même tendance à déconseiller ce moyen de transport dangereux…

POPULATION ET TRADITIONS

Ma nuit chez l’habitant dans le village de Totonicapan me permet de meilleurs échanges avec les locaux. « Le projet Totonicapan » est une association d’une dizaine de familles accueillant les visiteurs. Chaque foyer est différent selon le style de la maison, son confort mais surtout la personnalité et le métier de chaque villageois.
Grâce à Raquel, Miguel et leurs enfants, je découvre la vie quotidienne avec des yeux guatémaltèques. Le confort est sommaire mais il y a de l’eau chaude et la famille est adorable. Au petit déjeuner : un « atole de platano », cette délicieuse soupe de bananes qui tient au corps, mais aussi bananes frites, ananas, pastèques…

 

Découverte du travail local

Miguel me fait découvrir son métier de tisseur ; je teste son immense métier à tisser dans le salon et découvre ses nombreuses créations sur le marché local. Il m’emmène ensuite dans un atelier de céramique. Raquel, quant à elle, me détaille ses missions de sensibilisation à l’hygiène et à la santé dans les pueblitos de la région. Il y a beaucoup de travail pour éduquer les gens de plus en plus influencés par le modèle américain (surconsommation, déchets, nourritures très sucrées et grasses).
Comme souvent en Amérique Latine, les gens sont très croyants. Dans le journal, on trouve les horaires des messes de chaque village (1 à 5 par jour !) et on voit que les églises sont prises d’assaut à certains moments de la journée. De même, des rassemblements évangélistes ont régulièrement lieu sur les places du village. A Chichicastenango, c’est un drôle de mélange de croyances, entre encens brûlé de toute part, messes permanentes et son cimetière coloré!

Antigua_RECO_Claudine_Web

UNE DESTINATION DE RENCONTRES

Pour conclure, je dirais que le Guatemala est un pays convivial, où les gens échangent beaucoup. Cette interaction permanente donne une dynamique à la vie quotidienne. Les gens sont simples et accueillants, surtout en campagne (j’invite toutefois le visiteur à être plus vigilant en ville). Pour une immersion en terre authentique, le Guatemala est la destination idéale. J’ai hâte d’y retourner pour découvrir les autres sites mayas vers Sayaxché, mais aussi le site naturel de Semuc Champey ou encore la côte Caraïbes vers Livingston!

 

Consultez nos articles pour en apprendre d’avantage sur le Guatemala :

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Nos spécialistesVoyage Colombie

De la capitale des Andes à la Sierra Nevada de Colombie #1

ParcTayrona (55) recadré article blog

Suivez Claudine dans son voyage en Colombie.

Me voilà de retour en Colombie ! Quel plaisir de retrouver ce pays si accueillant. Une fois encore, j’ai été charmée par les paysages, l’architecture et la culture.
Mon circuit s’est articulé autour de deux régions principales : la côte Caraïbes et la Cordillère Orientale Nord.

Dans la capitale des Andes

Santa Fe de Bogotá, perchée à 2600 mètres d’altitude, est à la fois contemporaine grâce à ses quartiers chics et ses infrastructures. Notamment le « transmilenio », le bus-tramway local en ligne depuis 2 ans, mais aussi coloniale grâce au quartier piéton coloré de La Candelaria.
C’est une ville animée, mais pas grouillante, vivante mais pas trop bruyante. Ça me plait !
Je commence ma découverte par le marché de Paloquemao, au sud de la ville, dans un quartier populaire de la capitale. Tous ces fruits inconnus et ces immenses légumes ravissent mes yeux et mes narines. C’est un plaisir de sillonner les allées, échanger avec les marchands et bien sûr, gouter toutes ces saveurs.
Un conseil : rendez y vous tôt (après 10h, il y a beaucoup de monde) et prenez votre petit-déjeuner sur place ! Je recommande particulièrement cette étape afin de s’imprégner de l’ambiance locale.

Faites le plein de saveurs au marché Paloquemao
Faites le plein de saveurs au marché Paloquemao !

Pour une autre vue d’ensemble, je grimpe en téléphérique sur la colline du Monserrate, où je peux contempler la ville s’étendant sous mes pieds.
D’un côté, la forêt, de l’autre, la jungle urbaine ! Le ciel est dégagé, on peut dire que je suis gâtée par le temps ; Bogota a la réputation de pouvoir avoir les 4 saisons en une journée !

Après-midi placée sous le signe de l’histoire

Ensuite, je déjeune dans le restaurant « La Escuela Taller » où les étudiants assurent la cuisine et le service, délicieux ! La fondation est installée dans une maison typique entièrement rénovée, mélangeant l’architecture coloniale et moderne. C’est une école prenant en charge des jeunes issus de milieux défavorisés qui propose également des ateliers (marché + cours de cuisine, ou ébénisterie) pour les visiteurs. Excellente formule pour un tourisme plus engagé.
L’après-midi est partagée entre : des balades dans les ruelles et les places coloniales (la fameuse Plaza Bolivar entourée de bâtiments emblématiques dont le palais présidentiel). Ainsi que des visites de jolies églises, du musée des costumes traditionnels et de la Fondation Botero. Mais aussi de quelques découvertes gustatives : les obleas (2 petites galettes garnies de dulce de leche), l’aromática (sorte de thé aux plantes) et les divers jus de fruits frais, miam !

Une des nombreuses œuvres du célèbre peintre colombien Fernando Botero.
Une des nombreuses œuvres du célèbre peintre colombien Fernando Botero.

Sur la Côte Caraïbes, vers la Sierra Nevada de Santa Marta

Après l’agitation de la capitale, je me rends vers Santa Marta (au Nord du pays). Ainsi les gens adoptent la désinvolture et la nonchalance propres à la côte Caraïbes.
Moment de déconnexion totale à Palomino ; ce petit village en bord d’océan offre de charmants petits hôtels. Ils sont composés de bungalows construits avec les techniques de constructions et les matériaux locaux. Ce parfum de plage déserte et de détente me remplit le cœur. Je suis sous le charme de l’accueil chaleureux, du repas exquis (à base de poisson frais cuisiné avec du lait de coco dans une feuille de bananier) et du coucher de soleil spectaculaire.

Palomino, plages sauvages.

Rando au Parc Tayrona

Après le réconfort, l’effort ! Je sue à grosses gouttes en grimpant au village de Pueblito, dans l’extraordinaire Parc Tayrona.
Il y a 3 heures de montée pour rejoindre ce lieu sacré des Indiens Koguis. Mais le plus difficile c’est surtout la chaleur, il fait tellement lourd ici…
On chemine à travers une végétation luxuriante (palmiers, cacao, bananiers…).

Un bon guide est c’est parti

Mon guide anthropologue est un puits de connaissances, il m’explique l’histoire des civilisations, les mouvements de populations, les techniques de cultures et le mode de vie à travers les siècles. Avant d’entrer sur le site, nous prenons un temps de pause pour faire une sorte d’offrande au lieu et demander la permission pour le visiter.
Pueblito est composé de quelques maisons traditionnelles Koguis et de divers plateaux où ont lieu des cérémonies sacrées. On s’imprègne assez facilement des croyances et de l’esprit des lieux. On redescend ensuite dans un paysage constitué d’énormes rochers (de 3 à 10 mètres de diamètres !) tous polis par l’érosion (surtout l’air mais aussi l’eau).
Les Indigènes ont rajouté quelques pierres plus petites pour façonner des chemins. Ça descend raide (genoux fragiles s’abstenir) mais c’est magnifique (en cas de pluie, un autre sentier est emprunté). Après 1h30, on arrive enfin au Cabo San Juan, où ces énormes roches bordent la plage ou se baignent dans l’océan… impressionnant ! Là, nous retrouvons donc les touristes, le camping, le restaurant.

Note : Généralement les personnes font seulement la balade le long de l’océan. Seuls les plus braves (!) se lancent vers Pueblito car cela représente près de 7h de marche au total.

Un petit plouf bien mérité

Après un jus de fruits de la passion et un bon déjeuner à base de savoureux poisson, nous partons pour une trempette – bien méritée après cette longue marche. Direction Playa Escondida puis à La Piscina, plages où l’eau est douce et calme. Le retour se fait alors à travers à travers la mangrove, la palmeraie, la forêt et le long de plage d’Arrecifes. Les hautes et violentes vagues justifient donc les panneaux de baignade interdite.
Nous passons à côté du spot de snorkelling où l’on peut admirer de jolis coraux, des langoustes et autres poissons colorés (ça sera pour une prochaine fois).
J’emporte donc avec moi le souvenir d’un parc riche en paysages à couper le souffle ; expérience inédite.

La magnifique plage d'Arrecifes
La magnifique plage d’Arrecifes…

Découverte de la Sierra Nevada

Nouvelle aventure, en montagne cette fois-ci. Après la côte, je monte dans la Sierra Nevada, direction Minca, petit village tranquille.
Ainsi je découvre des sites naturels préservés (rivière de Pozo Azul et une belle cascade), avec mon guide, expert en observation d’oiseaux.
Je m’émerveille donc devant ces volatiles au plumage coloré. Dès le matin, depuis mon écohabs (petite cabane au cœur de la nature), je les entends siffloter. Quel bonheur alors de prendre mon petit-déjeuner sur la terrasse surplombant la forêt ! Le cadre verdoyant est préservé, c’est très agréable.

Un petit café

C’est là qu’est cultivé le café. Son goût est différent de celui de la région « officielle » du café en Colombie (vers Armenia-Manizales-Pereira). Mais je le trouve très bon. Je visite une finca qui m’explique tout le processus de préparation.
Je quitte la région de Santa Marta après un rapide tour dans sa capitale constituant la station balnéaire préférée des Colombiens. C’est une ville avec beaucoup de constructions pour les touristes mais elle conserve en centre-ville colonial et offre une belle marina en bord de mer.

En attendant la suite de mon périple, je vous invite à jeter un œil à nos nombreux circuits sur-mesure en Colombie et à nos autres articles sur la Colombie !

La deuxième partie de mon voyage est désormais disponible !

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