Pendant 10 jours, entre Bali, Lombok et les îles Gili, Claudine s’est imprégnée de l’ambiance toute particulière de cet archipel. Elle nous raconte…
Ce qui m’a marqué en arrivant en Indonésie, c’est le sourire et la gentillesse des gens… Ensuite, c’est leur façon de conduire !
Sur les routes de Bali…
Circuler en Indonésie, c’est l’opportunité d’observer la vie traditionnelle de ce pays.
Tout d’abord, la conduite est inversée (ils conduisent à gauche, à l’anglaise) et surtout assez sportive, mieux vaut donc être vif ! On appelle « autoroute », une voie où les vélos, les scooters et autres véhiculent roulent à 50km/h… Mais, de façon générale, les autres chemins sont en état relativement correct.
Il s’agit juste d’être vigilant, entre les chevaux, les mobylettes surchargées (en moyenne 3 personnes et/ou d’énormes bagages du type aliments pour les animaux, colis…) et les piétons traversant un peu n’importe où.
Peu de feux tricolores régulent les carrefours ; ici, on s’organise plutôt au feeling. De même, le panneau « interdiction de doubler » a une vocation ornementale.
Je conseille donc plutôt de louer un véhicule avec chauffeur afin d’être attentif à tout ce qu’il se passe en bord de route.
De la vente de poisson sur feuille de palmier, aux enfants en uniforme allant à l’école en passant par les gens tranquillement installés sur des gazebos (paillottes). Vous croiserez peut-être une camionnette remplie d’hommes se rendant au temple où nous sommes bloqués un bon moment à cause d’une cérémonie mobilisant le village.
DES GILI À LOMBOK
Aux Gili, en calèche ou avec les palmes…
Après 2 heures de speedboat depuis Bali, je débarque sur l’île de Gili Trewangan. Le seul moyen de locomotion est le « cimodo », petite calèche pour 3 passagers, dirigé par un local, friand du klaxon. Il faut dire que les touristes sont vraiment en mode « farniente » sur cette île conçue pour la détente, et se promènent nonchalamment sur l’unique chemin qui longe la plage.
Les constructions de cette destination festive sont essentiellement des hôtels et des bars. Amateurs de plages désertes et de silence s’abstenir.
En revanche, je leur recommande, ainsi qu’aux familles, de rejoindre le nord de l’île pour bénéficier de la tranquillité des Gili.
Pour découvrir les somptueux fonds marins de la mer de Bali, il suffit de monter à bord de l’un des bateaux en bois colorés avec fond transparent et en route pour le snorkelling !
On s’équipe de masque, palmes et tuba, et là, c’est tout un programme. C’est les énormes tortues de mer qui se baladent à côté des poissons clowns/lapins/papillons, des raies et autres murènes… un bonheur pour les yeux ! Et l’eau est tellement bonne… j’en garde un excellent souvenir !
Lombok, son côté nature
Après 20 minutes de speedboat (depuis les Gili) cette fois-ci, je débarque sur la petite (70 km x 90 km) et plus discrète île de Lombok. Je souhaite immédiatement percer ses secrets.
Je découvre alors ses nombreuses cultures exotiques (mangues, vanille, tabac, noix de cajou, bananes, riz, fraises…) qui ne peuvent que s’épanouir ici, vu la chaleur et l’humidité ambiantes ! D’ailleurs, 70% de la population travaille dans l’agriculture.
Comme de nombreux Indonésiens en ce dimanche, je suis allée aux cascades de Sendang Gila, dans le Parc National du Mont Rinjani.
Ici, grand moment de détente en famille. Les plus curieux iront jusqu’aux 2èmes chutes (Tiu Kelep) quelques kilomètres plus loin. Afin de profiter d’un espace plus préservé et d’essayer, comme moi, de rajeunir en nageant derrière la fameuse cascade (selon la légende locale).
Sur le chemin du retour, j’aperçois quelques singes qui jouent dans les arbres ! Après cette balade en nature, je profite d’une vue panoramique sur le parc… très apaisante.
Le côté culture de l’île
Côté religion, Lombok est musulmane, chaque village a une mosquée, voire un minaret et l’on prie 5 fois par jour. Mais garde aussi certaines croyances animistes, c’est pourquoi la nature est protégée ici.
Pour m’imprégner de la culture de l’île, je pars donc à la rencontre des populations locales en participant à un atelier de poterie. Aussi en visitant un village de tisserands et un village Sasak (ethnie majoritaire de l’île).
C’est enrichissant de partager ces moments – mais certains lieux deviennent quelque peu folkloriques, dommage.
Mon conseil pour finir alors sur une touche détente : Tanjung A’an... entre eau turquoise et plage de sable blanc très fin !
Pour rejoindre ce petit coin de paradis à l’abri des regards, partez à la journée (car il n’y a pas d’hôtel sur place) et en 4×4 (la route est remplie de nid de poules !).
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